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mardi 30 avril 2019

DE LA CALIFORNIE A LA FLORIDE - MARS/AVRIL 2019 - JOURS 1 A 4

Comme il y a deux ans, nous envisageons séjourner en Floride et comme nous avons tout le temps d'arriver, nous choisissons le moyen le moins direct... en atterrissant à Los Angeles ! 
Vous allez sûrement penser que nous allons rallier Miami façon road trip comme à notre habitude. Eh bien non ! C'est par la mer que nous ferons notre entrée en Floride.


Le Jour J nous prenons un vol de province à CDG où nous passons la nuit pour embarquer sur le premier vol du lendemain matin à destination de LAX. A l'arrivée, le contrôle de police aurait dû être allégé par l'utilisation des automates, mais ceux-ci ne dispensent pas de faire la queue pour rencontrer un agent d'immigration. Autrement dit, on perd deux fois plus de temps !

Il est trop tard pour envisager faire quoique ce soit d'autre que de s'installer à l'hôtel QUALITY INN de Century Blvd, vieillot, décevant malgré un petit-déjeuner gargantuesque, et surtout un peu cher.  S'il a été choisi à proximité de l'aéroport c'est pour sa navette gratuite. En effet, le lendemain nous prendrons le FlyAway bus qui part de l'aéroport pour Hollywood. C'est le moyen le plus simple et le moins coûteux (8 USD) pour rejoindre cette partie de la ville. Et le surlendemain, c'est encore de l'aéroport que démarrera notre transfert pour le port de San Pedro.

HOLLYWOOD
Nous repassons par les incontournables de Hollywood Blvd (à revoir ICI): The Signs, Walk of Fame, Kodak, Egyptian et Chinese Theaters, etc. 




Comme souvent quand je reviens quelques années plus tard sur un lieu déjà connu, j'ai un regard différent. Cette fois-ci c'est l'architecture art déco du quartier qui m'a frappée.



Nous passons quelques instants pratiquement seuls chez Madame Tussauds, prenant la pose parmi des célébrités bien connues et très ressemblantes.




Sur les hauteurs, c'est Runyon Canyon Park. Il faut chaud, ça grimpe... une telle vue sur la ville se mérite !


Nous regagnons notre arrêt de bus en passant par Sunset Blvd.




Le jour suivant est celui de notre embarquement sur le Norwegian Star, un bateau de taille modeste amarré dans le port de San Pedro, faisant figure de maquette à côté des autres monstres des mers à proximité. Si l'embarquement n'avait pas été aussi long, nous avions envisagé visiter le Battleship IOWA transformé en musée, arrimé tout près du nôtre.









lundi 29 avril 2019

DE LA CALIFORNIE A LA FLORIDE - MARS AVRIL 2019 - JOURS 5 A 17

CABO SAN LUCAS (Mexique)

Après avoir longé les côtes de Basse-Californie, nous passons Land's End pour arriver à Cabo, la ville la plus au sud de la Péninsule de Cortez où nous jetons l'ancre. 


Nous changeons de bateau pour un gros catamaran qui nous rapproche des formations rocheuses du bout de la péninsule là où le Pacifique devient le Golfe de Californie et où les baleines élèvent leurs petits avant de regagner des eaux plus froides.








ACAPULCO (Mexique)


Je m'attendais à une ville hyper touristique comme Cancun. Pas du tout ! C'est avant tout une ville mexicaine... avec des touristes. Ceux qui vont comme nous voir ces plongeurs un peu fous de jeter du haut d'une falaise dans une gorge étroite de la Quebrada pour quelques dollars.





Le Fort de San Diego surplombe le port.



 Quant à la Petite Sirène, elle veille dans la baie.



A notre retour à bord, au théâtre une troupe mexicaine danse au sons des mariachis.




PUERTO QUETZAL (Guatemala)


Du port, nous prenons le bus pour Antigua, dans les terres, à 1.500 mètres d'altitude où la température est plus agréable. C'est l'ancienne capitale du Royaume de Guatemala. Sa réputation tient à son architecture coloniale baroque et renaissance espagnole ainsi qu'à ses nombreuses ruines causées par les tremblements de terre de 1773. La région compte de nombreux volcans actifs. Le seul que nous verrons brièvement est le Volcan de Agua qui domine la ville.


S'il est facile de se repérer dans cette ville aux rues à angle droit numérotées et orientées façon US, marcher sur ses pavés disjoints est beaucoup moins aisé. Sur une première façade je remarque des voiles violets aux portes et aux fenêtres. J'imagine une maison endeuillée, mais au fur et à mesure que nous avançons, c'est toute la ville qui est soudain sous le coup d'une épidémie mortelle. J'en déduis vite qu'il s'agit des décorations de la Semaine Sainte qui se prépare !



Plus que ses monuments, ce sont les couleurs de ces pays qui font ma joie : les habits traditionnels, les autobus, l'intérieur des églises...






Si vous avez besoin de vous connecter au wifi ou juste vous reposer (sans même consommer), je vous invite à vous rendre chez McDo. Il vaut le détour. Je ne vous en dis pas plus, je vous laisse découvrir...


SAN JUAN DEL SUR (Nicaragua)

Notre arrivée au port se fait sous bonne escorte ! Quiconque nous approche de trop près est pris en chasse... Oooops ! Déjà au Mexique, les militaires patrouillaient jusque dans les magasins. La menace est-elle réelle ? Je ne sais jamais trop quoi penser : "Suis-je en sécurité parce qu'ils sont là ?". Ou : "ai-je mis les pieds dans un pays dangereux ?" Mais quand on y réfléchit, ne vivons-nous pas désormais de la même manière sur notre propre territoire ?...





Nous nous rendons en bus jusqu'au Lac Nicaragua. C'est le 3ème plus grand lac d'eau douce d'Amérique Latine.Proche du Pacifique, il est relié à la Mer des Caraïbes par le fleuve San Juan. C'est la raison pour laquelle le Nicaragua fut l'objet d'études visant à relier les deux océans par un canal, projet abandonné au profit du Panama moins coûteux. Bien que ses eaux soient douces, il est peuplé de requins bouledogues bien acclimatés qui remontent le fleuve. Il est souvent l'objet de violentes tempêtes. Son île principale abrite deux stratovolcans jumeaux dont l'un est toujours actif.




Nous poussons jusqu'à Rivas, la ville la plus proche avant de faire un tour au marché de San Juan, aussi modeste que sa "grande roue".




PUNTARENAS (Costa Rica)

Je m'étais toujours imaginé que cette ville était LA station balnéaire à la mode du Costa Rica. J'ai dû confondre ! Elle nous a paru inintéressante et sale. Même ses plages n'incitent pas à la baignade.







Nous ne nous attardons pas et choisissons de nous rendre dans l'intérieur. La flore et la faune sont exceptionnelles. Plus de 25% du territoire est occupé par de nombreux parcs nationaux et des réserves. Le contexte politique actuel et son succès sur le plan touristique contribuent à préserver la biodiversité. 

Ce sont les crocodiles de la rivière Tarcolès que nous allons voir dans leur décor naturel.







Ces géants peuvent atteindre jusqu'à 5 mètres de long ! Sur les berges les animaux paissent sans s'en soucier pendant que dans la rivière certains s'adonnent à la pêche, de l'eau jusqu'à la taille. Même pas peur !



L'Océan Pacifique n'a jamais aussi bien mérité son nom. Une eau plate comme un miroir depuis notre départ de Californie. Nous nous apprêtons à le quitter pour la Mer des Caraïbes en traversant le Canal de Panama.


CANAL DE PANAMA (Panama)

Le canal a été officiellement ouvert le 15 août 1914. Depuis, plus d'un million de bateaux en provenance du monde entier ont navigué sur le canal à raison de 14.000 par an. C'est un raccourci maritime ouvert à tous les navires sans discrimination. Cette voie navigable de 77 km de long relie dans notre sens l'Océan Pacifique à l'Atlantique sans avoir à franchir le Cap Horn. Le canal utilise un système d'écluses au nombre de trois, fonctionnant comme des ascenseurs à eau pour permettre aux navires de monter à 27 mètres au-dessus du niveau du Pacifique dans le Lac Gatùn, vaste étendue d'eau douce. Elles portent le nom des villes sur lesquelles elles se situent. Miraflores et Pedro Miguel qui se suivent sont les premières que nous abordons dès 6 h 30 ce matin pour finir par celle de Gatùn peu avant la sortie, 10 heures plus tard.

Pour le fun, notre bateau emprunte le Canal d'origine. La largeur maximale des écluses est de 33,5 mètres et 304,8 mètres de long. Sachant que notre bateau fait 32,2 mètres de largeur pour une longueur de 294,13 mètres, la manœuvre est délicate ! 
Sur ces photos, on voit bien combien c'est juste...


Chaque wagonnet appelé "mule" auquel le bateau est relié par un câble, pèse 55 tonnes et peut en tracter 35.


Avec ces dimensions, elles ne pouvaient donc pas accueillir les plus gros navires. Par conséquent, il a été prévu de créer un nouveau canal d'une largeur de 55 mètres. D'une valeur de 5,25 milliards de dollars, le nouveau canal commencé en septembre 2007 ouvre en juin 2016. Il peut accueillir des cargos transportant 14.000 conteneurs de 20 pieds. De nouvelles écluses ont été construites parallèlement aux anciennes. L'itinéraire reste le même.

Voici notre navigation en accéléré, en vidéo.



Le Lac Gatùn.





Gamboa est à mi-chemin. C'est la ligne de partage des eaux.
Nous restons quelque temps en attente sur le Lac Gatùn, une vaste étendue d'eau douce aux multiples bras tel un poulpe géant étendant ses tentacules au milieu de la forêt pluviale panaméenne, habitat naturel des pélicans et des crocodiles. D'autres navires nous croisent qui descendent vers le Pacifique. Car on circule à double sens sur le Canal. Les navires partent généralement en convois, chacun d'un bout du canal entre 5 et 7 heures du matin, se croisant à mi-chemin sur le lac Gatùn et Culebra Cut. 




Nous sortons enfin du Canal 10 heures plus tard par Cristóbal pour entrer dans la Mer des Caraïbes. 

Le coût de transit se situe entre 100.000 et 300.000 dollars US, en fonction de la taille des navires et du nombre de lits à bord. Les frais de réservation et de transit doivent être payés à l'avance et pas par carte bancaire si j'ai bien compris !


CARTAGENA DE INDIAS (Colombie)



Nous prenons un bus touristique à étage et à arrêts multiples, en effectuons la boucle intégrale et descendons ensuite dans le centre historique que nous visitons à pied.
Plus que ces monuments, ce sont encore les couleurs des façades aux balcons fleuris et des costumes qui m'attirent dans cette ville.







Trois jours plus tard, nous arrivons à Miami.