Le temps est magnifique pour notre dernière journée. La ville est déserte et le stationnement gratuit le dimanche. C’est la meilleure façon de visiter la capitale.
Vous remarquerez qu'il y a des heures pour circuler avec son tracteur en ville... impensable à Paris !
Nous
garons la voiture près du port et explorons la vieille ville en attendant
l’heure de notre embarquement pour un safari macareux.
MAISONS
ISLANDAISES
L’an
dernier j’avais dit que l’Irlande se
résumait à deux couleurs : le vert de ses campagnes et le gris de ses
vieilles pierres et du ciel. Cette année en Islande, j’ajouterai le noir des
volcans. Même si nous avons vu Reykjavik sous un soleil radieux, le ciel
islandais est plus souvent gris alors tout comme en Irlande, pour mettre un peu
de gaieté dans leurs paysages noirs de cendre et vert de lichens et de mousse,
les islandais aiment que leurs maisons soient peintes de couleurs vives, toits
compris. N’oublions pas qu’en hiver la nuit dure une vingtaine d’heures !
Reykjavik
m'a déçue parce qu’un peu sale ce que je n’attendais pas d’une ville
du nord. Elle est beaucoup taguée et des détritus jonchent le sol :
papiers, bouteilles cassées et canettes vides. Pas de crottes de chiens par contre, mais nous n'avons pas vu d'animaux de compagnie non plus !
Retour
au port pour 15 minutes de bateau vers un îlot plat. Nous n’avons vu aucun
macareux à Dyrhólaey, ni à Ingólfshöfði, cette fois nous ne pouvons pas les
rater, ils sont des milliers qui s’envolent à l’approche de notre
embarcation.
De
retour à terre, nous nous dirigeons vers le Lac Tjörnin où sternes arctiques,
oies et canards aiment se rassembler.
Nous
nous rapprochons de l’église Hallgrimskirkja, ce symbole de Reykjavik en forme
de fusée, s’inspirant des orgues basaltiques des paysages islandais. Nous
montons dans son clocher pour contempler la ville. Le regard porte loin. On ne
pouvait rêver mieux comme temps.
Même
chose au Perlan. C'est le dôme qu'on aperçoit ici. D'architecture très moderne, il était à l'origine une réserve d'eau chaude. Aujourd’hui il abrite un restaurant chic, un musée, une salle de concert et un magasin de souvenirs. Une plateforme d’observation offre une vue magnifique sur la
baie.
Du Perlan situé tout à côté de l'aéroport domestique, nous observons les rotations aériennes. La compagnie nationale islandaise exploite toujours ces vieux DC3 hors d'âge et des défaillances comme ici le train d'atterrissage principal bloqué ne doivent pas être rares. Celui-ci remettra les gaz et sera bon pour un tour de piste avant de se poser en toute sécurité.
Du Perlan situé tout à côté de l'aéroport domestique, nous observons les rotations aériennes. La compagnie nationale islandaise exploite toujours ces vieux DC3 hors d'âge et des défaillances comme ici le train d'atterrissage principal bloqué ne doivent pas être rares. Celui-ci remettra les gaz et sera bon pour un tour de piste avant de se poser en toute sécurité.
Nous
terminons la visite de la ville par un endroit curieux : Ylströndin
Nauthólsvík. C’est une plage thermale équipée d’une gigantesque baignoire. Il
fait beau, presque chaud, on bronze sur la plage de sable jaune importé du Maroc et les plus téméraires se baignent dans une sorte de petit lagon ou carrément dans l'Océan Arctique.
Nous
quittons la ville et faisons route vers l’aéroport international. Il nous reste assez de
temps pour pousser jusqu’à Garður d’où nous apercevons la péninsule de
Snæfellsnes et le Snæfellsjökull dans le lointain.
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