Le
crachin qui tombe depuis notre départ ce matin se calme quand nous arrivons en
bordure du Vatnajökull. D'une superficie de 8.300 km2, soit environ celle de la Corse, ce glacier
couvre 8 % de la superficie de l'Islande. Son épaisseur maximale est
d'environ 1.000 mètres. En-dessous se trouvent un certain nombre de volcans dont
certains sont actifs.
Skaftafell :
Nous
randonnons jusqu’au pied du glacier.
Le
retour se fait par un autre chemin à la beauté sauvage, bordé d’arbrisseaux et
de fleurs locales. Les couleurs de la végétation sont fantastiques.
Háalda :
Au
pied du glacier le plus vaste d’Islande, le site montre quelques cratères,
trace de l’éruption de 1727.
A
Ingólfshöfði, nous avions une magnifique occasion de voir des macareux. Nous arrivons
à temps, mais un crachin pénétrant s’est remis à tomber et le vent souffle
fort. On gèle sur place. Nous abandonnons l’idée de cette balade de 2 h ½ en
camion découvert et rando à pied, de peur de reprendre la voiture trempés et
transis de froid.
Hof :
Ce
lieu-dit de l’Öræfajökull s’enorgueillit de posséder l’une des six dernières
églises en tourbe du pays. Bien restaurée, elle est entourée d’un cimetière où a lieu l'inhumation d'un notable du coin. Nous ne nous attarderons donc pas à rechercher
les tombes de marins naufragés français qui s'y trouvent.
Jökulsárlón
:
C’est
un lagon au pied du glacier véhiculant des icebergs aux reflets noirs et bleus.
Il continue de pleuvoir ce qui ne nous donne pas envie de nous éterniser. C’est
pourtant un paysage fantastique !
Les moutons sont la plaie des automobilistes en Islande. Il y en a partout et quand vous pensez qu'ils vont prendre une direction, c'est dans le sens inverse qu'il déboulent devant votre capot !
Höfn :
C'est la "grande" ville, au sens islandais s'entend. Nous
dormons ce soir à la Guesthouse Dyngja (à droite) tout près de ce joli port de pêche. Nos
hôtes sont absolument charmants. Ce soir au resto qu'on voit à gauche, pizza aux langoustines (très chère), la
spécialité du coin. Le « beau » temps est revenu nous permettant une flânerie
tardive.
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