Nous
sommes restés trop de temps pour pouvoir prétendre donner des conseils. Cette
page ne sera consacrée qu’à ce que nous avons remarqué, ce qui nous a été dit sur place
ou ce qui nous a frappés.
Une
remarque générale : les Sud-Africains sont très accueillants.
ASSURANCES
Si
vous négociez votre séjour avec un TO local, il vous
demandera sans doute de justifier de la souscription à une police d’assurances
voyageurs (annulation, accident, maladie, décès)
A
tout propos durant votre séjour, on vous demandera de signer une décharge de
responsabilité (pour faire du vélo, pour visiter un parc animalier, etc.). A
l’hôtel, une notice bien en vue vous informera que l’établissement ne pourra
être tenu pour responsable en cas d’effraction, de vol, d’attentat contre votre
personne, etc.
CHANGE
10
ZAR (ou Rands) = 1 Euro environ. Donc très pratique pour la conversion.
Si
depuis la France vous effectuez des transactions avec l’Afrique du Sud, il y a
de grandes chances pour que le Centre de Lutte contre la Fraude aux CB prenne
contact avec vous pour se faire confirmer votre paiement par carte. C’est un
pays à haut risque, principalement pour les détenteurs de Visa Premier, paraît-il.
Si
possible, prévenez le Centre de votre voyage afin qu’il ne bloque pas votre
carte systématiquement à la moindre opération sur place !
Il
est conseillé de retirer de l’argent au distributeur dans des lieux sûrs comme
l’aéroport et les centres commerciaux afin de n’avoir plus qu’à régler toutes
ses dépenses en espèces. Gardez argent et passeport en lieu sûr.
CLIMAT
Les
saisons sont inversées mais le climat peut-être assez différent selon qu’on se
trouve au Cap ou à Johannesburg. En février par exemple, nous avions entre 30
et 36° au Cap ventilé par l’Océan (inhabituel disent néanmoins les Captoniens)
mais sec.
Par contre Jo’Burg de par une altitude plus importante (1700 m ) accroche les orages
et entre en quasi saison des pluies à la même période.
L’été
austral est la période touristique en Afrique du Sud. Néanmoins, vous ne
trouverez pas foule nulle part sauf peut-être ce qui correspond à nos vacances
de Noël/Jour de l’An.
Réservez
votre maillot de bain pour la piscine car l’eau de l’océan au Cap en plein été
varie entre 10 et 14° ! Paradoxalement, l’océan se réchauffe avec l’hiver.
Ce sont les glaces de l’Antarctique qui en fondant à la saison chaude viennent
refroidir les côtes africaines. A Durban néanmoins, l’Océan Indien est plus
chaud.
HÉBERGEMENT
EN
VILLE
Hôtels, guest houses ou auberges de jeunesse, il y en a pour toutes les
bourses.
Au Cap si vous n’avez pas de voiture, choisissez bien votre lieu
d’hébergement en fonction de vos points d’intérêts. Il vaut parfois mieux payer
un peu plus cher mais n’avoir pas à perdre son temps dans les transports en
commun, ni ajouter des frais de taxi pour se rendre d’un point à l’autre. Green
Point nous a semblé être un bon compromis.
La
plupart des hôtels ont un coffre-fort dans la chambre.
EN
BROUSSE
Contrairement
au souvenir que j’ai du Kenya (1975) ici les « lodges » sont
situés à l’extérieur des réserves, dans des lieux sécurisés. Vous ne verrez
donc pas passer d’éléphants devant la fenêtre de votre bungalow, ni d’autres
animaux venir s’abreuver aux points d’eau. Dommage !
Par
contre cela implique d’être sortis du parc avant l’heure de fermeture, sous
peine d’amende.
LANGUES
Parmi
onze langues officielles, l’anglais est parlé et écrit partout (panneaux,
signalisation routière, etc.).
L’accent
diffère d’une personne à l’autre selon qu’elle roulera plus ou moins les R.
POURBOIRE
Restaurant :
Il est habituel de laisser 10% de la note au serveur.
5
Rands pour le porteur de vos valises et si vous avez un chauffeur/guide, entre
50 et 100 Rands par jour et par personne.
Le
chauffeur de taxi ne s’attend généralement pas à un pourboire. Les seuls qu’on
a pris n’avaient pas de compteur et faisaient le prix qu’ils voulaient déjà
bien arrondi (négocier la course avant de monter !).
RESTAURATION
La
nourriture est excellente et très bien préparée.
Privilégiez
le poisson dans les villes océaniques. Le kingklip est délicieux et la sole
également.
Dans
les réserves, mais aussi ailleurs vous pourrez essayer le gibier :
springbok, impala, autruche ou crocodile, servis la plupart du temps en ragoût.
Si
toutefois vous n’adhériez pas à ces mets, la quasi-totalité des restaurants
servent des pizzas !
Les
plats sont copieux et peu coûteux. Au Cap comptez entre 80 et 130 Rands pour le
plat de résistance, à Johannesburg entre 40 et 110 Rands pour le même.
Les
vins d'Afrique du Sud sont d’excellente qualité, très abordables, proposés au verre ou à la
bouteille. Si les blancs sont toujours servis frais, se méfier des rouges à température ambiante… quand il fait plus de 30°. Si vous demandez
qu’il soit rafraîchi, ce n’est pas autour de la bouteille qu’on mettra les glaçons, mais dans votre verre. Toute une éducation à faire encore en ce
domaine !
SANTE
PALUDISME :
Il
est présent uniquement dans le nord-est du pays (Parc Kruger) nous a-t-on dit.
En
février hors de cette zone où nous ne sommes pas allés, aucun moustique n’est
venu troubler nos nuits.
EAU :
Il
y a l’eau potable partout en Afrique du Sud dit-on. Nous avons
consommé l’eau du robinet dans les grandes villes sans aucun problème. En
brousse également, mais elle a un tel goût (ça sent le vieux mur humide, le
moisi !) que nous l’avons remplacée par de l’eau en bouteille chaque fois
que possible.
Pour
entrer dans des détails digestifs, ni la nourriture, ni l’eau consommée même
hors des villes ne nous ont dérangé les intestins.
SÉCURITÉ
C'est une question qui faire sourire les Captoniens qui vous assureront que leur ville est la plus sûre de toute l’Afrique du Sud. Nous avions
choisi une guest house à Green Point dans un quartier tranquille. Aucun
problème pour aller dîner au Waterfront (quartier touristique du Cap) à 15
minutes à pied et revenir de nuit.
On nous avait néanmoins mis en garde sur
quelques endroits à ne pas fréquenter une fois les commerces fermés (après
17 h) : le centre ville et le quartier malais musulman de Bo-Kaap.
Nous
sommes allés à Bo-Kaap de jour, très confiants. A peine entrés dans le quartier
une voiture conduite par un blanc s’arrêta à notre hauteur pour nous mettre en
garde. Tout comme à Soweto, les seuls blancs à s’aventurer dans ces lieux ne
peuvent être que des touristes ! Les Afrikans ont peur des noirs et des
« coloured ». Cela dit, du fait de cet avertissement, notre confiance
s’était effritée et quelques photos plus tard, nous repartions sans nous
aventurer plus. Comme quoi la paranoïa est contagieuse !
La
présence policière est discrète, mais partout.
Par
contre, sûr ou pas sûr, au Cap comme ailleurs, on ne manquera pas de repérer les barbelés
au-dessus des murs d’enceinte, les rehausses de clôtures électrifiées, les
grilles aux fenêtres, les caméras de surveillance, etc.
Les
lotissements, de même que les immeubles sont entourés de hauts murs sécurisés
les transformant en prisons-ghettos pour blancs.
Paranoïaques
les Afrikans ? Justifiés ou non ces systèmes sont dissuasifs et doivent faire le bonheur et la fortune des
sociétés de surveillance et de protection !
Johannesburg
par contre est une ville réputée dangereuse où l’on vous dira de ne pas vous
arrêter le soir aux feux rouges, de verrouiller vos portières de jour comme de
nuit, de ne pas marcher à pied dans les zones isolées et surtout jamais après
la tombée de la nuit…
A
l’hôtel situé dans une enceinte gardée et sécurisée à l’intérieur d’un centre
commercial lui-même gardé d’un quartier résidentiel, quand j’ai demandé si nous
pouvions sortir le soir pour aller dîner à l’extérieur, on m’a bien dit de ne
pas quitter la zone sécurisée du centre commercial ! Rassurant…
TRANSPORTS
AVION :
La compagnie des lignes intérieures Kulula pratique des tarifs deux fois moins
chers que South Africa sur les mêmes destinations à condition de réserver
quelque temps à l’avance. Il faudra ajouter quelques Rands pour un second
bagage, pour boire ou manger à bord (prix raisonnables néanmoins)
Attention,
la franchise bagages est différente de celle des lignes internationales : 20 Kg pour un bagage de
soute, 7 Kg
pour un bagage accompagné (en cabine).
A
Johannesburg, sur les vols intérieurs, vous aurez le choix entre deux
aéroports :
O.R.
Tambo ou Lanseria. Si comme nous vous choisissez le second pensant faire des
économies de taxi parce que situé plus près de votre hôtel, vous aurez tout
faux ! La course depuis l’aéroport est fixée au forfait quelle que soit la
distance à condition d’être située en ville ou dans la banlieue proche.
Lorsque
vous rentrez en France, si vous êtes en correspondance ne pensez pas mettre
dans vos bagages accompagnés quelques bouteilles de vin, d’alcool ou de liquide
de plus de 100 ml, même dans le sac scellé du Duty Free avec la facture. Votre
correspondance actuellement (2012) ne s’effectue pas sous douane (c’est prévu dans le
futur) et vos bouteilles seront donc confisquées au contrôle de sûreté avant
l’embarquement sur le vol suivant. La seule parade si vous en avez le
temps, est d’enregistrer votre bagage accompagné à l’escale de transit en ayant
pris la précaution de protéger vos précieux liquides. Air France vend également
des boites de transport, mais le prix de 10 € est dissuasif.
Rappel :
le transport en cabine de liquides achetés en Duty Free, dans un sac scellé
toujours intact n’est actuellement possible que dans les pays de la zone
Schengen + Canada/USA nous a-t-on dit.
AU CAP
AU CAP
TAXI :
Pour
vous rendre en ville depuis l’aéroport, on vous dira de réserver votre taxi à
l’avance sur internet ou par téléphone ou au pire de vous adresser à un
comptoir dédié dans l’aéroport pour obtenir une voiture « sûre ». Là
encore, c’est de la paranoïa à mon sens. Le risque existe tout autant en ville,
vous n’êtes jamais sûrs d’avoir affaire à un taxi officiel.
RIKKIS :
Ces
drôles de petites voitures de couleur vive sont en fait des taxis collectifs,
donc moins chers.
BACKPACKER BUS :
Entre
l’aéroport et les guest houses. Un peu moins cher qu’un taxi, la course du "Backpacker bus" est
également au forfait.
BUS :
Depuis
l’aéroport, moins cher encore, il y a une navette qui vous conduira en
plein centre d’où un réseau de bus vous acheminera (presque) partout. Depuis le
1er février 2012, un nouveau système de carte à recharger est en
place. Il n’est plus possible d’acheter ses tickets auprès du chauffeur.
Attention, on ne peut pas recharger dans toutes les stations (il y a un kiosque
à l’aéroport).
Au
Cap il y a un bus d’excursion « hop on hop off » bien pratique qui passe par tous les points d’intérêt
touristique et vous permet de monter et descendre une vingtaine de fois sur un
itinéraire convenu.
210
Rands pour deux jours donnant le droit aux deux circuits, une extension dans
les vignobles de Constantia, une sortie de nuit à Signal Hill pour admirer le
coucher du soleil, et une mini-croisière sur les canaux. Mais aussi des
réductions sur certains sites et 10 % sur les bus de la même compagnie dans le
monde entier.
Audio-guide
en Français.
Excellent
rapport qualité prix.
De
nombreux musées sont desservis. Pensez à étudier le parcours au préalable afin de
perdre le moins de temps possible.
Contrairement
à des villes comme San Francisco ou Dubaï, les arrêts sont très bien
matérialisés et les horaires de passage indiqués.
Pour
se rendre du Cap à Jo’Burg, une alternative à l’avion, le Baz Bus. Il est bon marché et permet de voir du pays si vous en avez le temps.
Il suit approximativement la Garden Route, longe la côte jusqu’à Durban avant
de remonter vers le nord.
TRAIN :
Le Blue Train, le summum du luxe ferroviaire. Une expérience inoubliable sans doute… mais un peu
coûteuse.
AUTO :
Vous
pouvez louer une voiture, ou choisir de ne pas conduire en Afrique du Sud. Dans
ce cas, de petites agences indépendantes proposent du voyage à la carte avec
chauffeur-guide pour vous seuls ou des excursions organisées à la journée pour
de petits groupes.
On
conduit à gauche. En plus de votre permis national, le permis international est requis.
Quelques panneaux de signalisation diffèrent comme ceux-ci.
La
flèche blanche sur fond rouge indique un sens unique de circulation.
Le S barré (au fond),
une interdiction de s’arrêter.
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