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lundi 5 novembre 2007

JAPON - OCTOBRE/NOVEMBRE 2007 - 12 JOURS


Où que nous soyons, nos yeux et nos pensées sont tournés vers le Japon. En ces jours dramatiques que vit ce pays  j’ai eu envie de revoir mon album de photos et de vous le conter.

Je comprends parfaitement tous ces expatriés qui le quittent à regret compte tenu de la menace nucléaire qui pèse aujourd’hui, tant je l’ai trouvé attachant moi-même.

Une fois n’est pas coutume, je vais déroger à la règle habituelle en vous présentant des photos un peu en vrac, sans itinéraire, l’heure n’étant plus au tourisme dans le Pays du Soleil Levant.

J’ai néanmoins créé des rubriques spécifiques à ce qui m’a le plus marqué, classées par ordre alphabétique.

J’ai profondément aimé le Japon, la gentillesse des gens (malgré ce qu’en disent certains), leur culture, leur façon de se comporter en général, pleine de retenue et de respect.
Que ce soit dans des grandes villes comme Tokyo, Kyoto, ou à Nara seuls au milieu d'une foule de Japonais, perdus dans le site labyrinthique du parc, partout où nous en avons eu besoin, nous avons reçu l’aide des locaux qui, sans comprendre un traître mot de ce que nous leur demandions, ont toujours fait de leur mieux pour nous rendre service, et avec le sourire.
Il existe un mot à connaître qui vous ouvre toutes les portes semble-t-il : Sumimassen !* dont j’ai usé et abusé.
*sorte d’excuse empreinte d’un respect typiquement japonais.

Deux incontournables à lire sur la culture nippone vue par Amélie Nothomb : « Ni d’Eve ni d’Adam » et « Stupeur et Tremblements »  Amusants.



Tel le phénix, Hiroshima renaquit de ses cendres et Kobé de ses ruines. Un signe d’espoir pour le Japon aujourd’hui…


HABILLEMENT

Au japon, tradition






 zori

 geta

et tabi

côtoie excentricité 

Tokyo quartier d'Harjuku


  
Chez soi, on porte le yukata voir ICI

Dès la maternelle, c’est en uniforme que les jeunes japonais apprennent à vivre dans la société. 



Plus tard, on verra ces mêmes jeunes gens aller au bureau, en costume sombre et cravate noire.


HABITAT


L’habitat traditionnel japonais se compose de petites maisons basses construites en bois dont l’unité de surface est le tatami soit 1,6562 m². La largeur du tatami est le modèle de référence dans la construction de l'habitat : les pièces, mais aussi les portes, les fenêtres, les volets, sont dimensionnés dans cette unité.


Peu de place pour des jardins, alors dans les quartiers reculés, il n’est pas rare de voir la végétation sous forme de pots de fleurs devant la maison et même sur les trottoirs.


Dans les grandes villes, vous ne verrez jamais les immeubles accolés les uns aux autres, sans doute en raison des fréquents séismes.


  
HEBERGEMENT

Deux types d’hébergement :

LE RYOKAN




Traditionnel, très sobre. Avec le futon à même le tatami.


La discipline étant le maître mot au Japon, pour fréquenter ce genre de lieu il est nécessaire de connaître les usages locaux :

Arriver de préférence en début ou milieu d’après midi. Il est impératif d’attendre l’okamisan, (la gérante des lieux) qui vous guidera à travers le ryokan.

Coutumes vestimentaires :
On doit ôter ses chaussures à l’entrée. Des zori ainsi qu’un yukata, kimono de coton à motifs bleus et blancs sont à votre disposition pour vos déplacements à l’intérieur y compris dans les jardins et la salle à manger. Il est très important de nouer la ceinture du yukata dans le bon sens.



Le paiement (compter environ 120 euros) se fait généralement en espèces, beaucoup ne prenant pas la carte de crédit.

Horaires :
Il est important de respecter l'harmonie et le bien-être des lieux. En effet, nombreux japonais viennent s'y reposer le temps d'un week-end dans le but de retrouver la sérénité après une semaine de travail oppressante. Un Japonais travaille au minimum 50 heures par semaine et n’a que 10 jours de congés annuels + 1 jour par année d’ancienneté sans jamais excéder 20.
Un ryokan ferme ses portes à 23 h et si quelques ryokan permettent à leurs convives de rentrer plus tard, il faut au préalable prévenir le maître des lieux.
De nombreux ryokan disposent de bains communs, il est important de connaître les horaires d’alternance entre les hommes et les femmes. D’autres établissements plus prestigieux possèdent un onsen, bain chaud dont l'eau est généralement issue de sources volcaniques parfois réputées pour leurs propriétés thérapeutiques.

L’HOTEL


Classique avec dans la salle de bains les wc dont j’ai déjà beaucoup parlé ICI.



JARDINS

Qui dit Japon, dit aussi jardins japonais.

Les Japonais ont rarement la place d’en avoir un chez eux, mais on en trouve dans les restaurants comme ici sur l’île de Myajima


et dans les ryokan dans des espaces relativement réduits.


L’eau tient une grande place dans ces jardins…




Si elle n’est pas réelle, elle est symbolique, représentée par le sable des jardins zen comme ici au Ryoan-ji de Kyoto.


… Une île dans la mer.

Il y a aussi les pins des parcs taillés tels des bonzaïs comme ici à Tokyo (en face du Palais Impérial)


En ce mois de novembre, le chrysanthème fleur emblématique du Japon, est roi.


Et les arbres revêtent leurs plus belles parures d’or comme celle du ginkgo biloba


Ou de feu comme celle de l’érable



JEUX


Le pachinko est un appareil qu’on peut décrire comme un croisement entre un flipper et une machine à sous. Ils sont implantés l’un à côté de l’autre à l’infini dans des salles immenses où l’on diffuse de la musique style techno ; le bruit est infernal, créant de futurs clients pour la haute technologie nippone miniaturisée, celle des appareils auditifs !

Les joueurs achètent un grand nombre de petites billes en métal qu’ils insèrent dans la machine. Le seul contrôle qu'a le joueur est la vitesse à laquelle les billes sortent. Les billes métalliques tombent alors sur une surface de jeu verticale plantée de nombreux clous, parfois sans les toucher, mais occasionnellement elles tombent dans certains trous et la machine déclenche un genre de machine à sous possédant trois roues. Si 3 symboles identiques sont obtenus sur la machine à sous, la machine délivre un grand nombre de billes, que le joueur pourra utiliser pour continuer à jouer ou tout simplement aller au comptoir des prix où il pourra choisir un lot.

Les gérants de salle de pachinko sont souvent d'origine coréenne et nombreux sont ceux qui entretiennent des relations étroites avec les yakuza. Les jeux d'argents étant interdits au Japon, les gains (billes) sont échangés contre des lots qui sont eux-mêmes ensuite échangés contre de l'argent dans les boutiques avoisinantes (souvent tenues par la mafia japonaise).

Le chiffre d'affaires du pachinko est énorme puisqu'il se situe au troisième rang de l'économie des loisirs japonais derrière les restaurants et le tourisme.


MAGASINS



Vous avez vu le nom de cet établissement ? Les Japonais adorent les noms français pour leurs enseignes (avec plus ou moins de bonheur !) de la même manière que nous utilisons les noms d’origine anglo-saxonne.

Centre ville de Kyoto

Dimanche 10 heures du matin. Comme tous les jours de la semaine, les magasins ouvrent. De chaque côté de l’allée centrale, vendeuses et vendeurs forment une haie d’honneur, s’inclinant respectueusement sur le passage de chaque client en ajoutant une parole de bienvenue. Irasshaimase. Ohayo gazaimasu !

Dans les grands magasins, la librairie vous propose même une table pour lire tranquillement un ouvrage tiré du rayon.


Au sous-sol, on trouve généralement le rayon d’alimentation avec ses plats traditionnels tout prêts, de l’épicerie fine ainsi qu'un immense rayon de chocolats et de gâteaux de toutes sortes, parfois au goût très spécial pour nous Européens.



Et même un rayon de fromages français.


Les Japonais raffolent des produits de luxe et de tout ce qui est français en général. Pourtant rares sont ceux qui sont capables de s’exprimer dans notre langue, ni même en anglais. Pour eux d’ailleurs, géographiquement, la France n’est qu’un point approximatif loin à l’ouest de chez eux. C’est surtout LA destination touristique exotique à la mode. Y compris pour se marier !


Dans la rue si de jolies jeunes filles vous interpellent, c'est pour vous inviter à voir les derniers produits hi-tech.



Et comme au rayon librairie, vous pouvez vous installer pour voir le film.

Nishiki, Kyoto

Il y a aussi les marchés, couverts ou non, où l’on trouve toutes sortes de choses à consommer.


 Vous avez dit bizarre ?…










Dans la rue, on joue la transparence. Celles des laboratoires où l’on fabrique bonbons…




… et gâteaux



Dans un jardin, c’est une marchande de thés.



METEO

Les hivers sont froids, les étés très chauds. Les deux meilleures saisons pour visiter restant le printemps pour les cerisiers en fleurs


Et l’automne pour les érables.


En ne perdant néanmoins pas de vue que cette dernière est aussi celle des typhons. De toutes les façons il faut garder à l’esprit que le Japon est un pays humide, témoins ces lanternes couvertes de mousse…


… et ces forêts de parapluies, un accessoire indispensable !


Dans les espaces publics tels les restaurants, les hôtels, soit on dépose son parapluie à l’entrée dans une sorte de consigne à pièce,


soit on l’emballe pour le conserver avec soi !



ORIGAMI


Hiroshima. A l'intérieur du Parc de la Paix un monument spécial est dédié aux enfants victimes de la bombe. Il représente une jeune fille et une grue (l'oiseau) ; c'est un hommage à la jeune Sadako Sasaki qui pensait pouvoir guérir en réalisant 1.000 oiseaux de papier.


Sadako, née le 7 janvier 1943, avait deux ans et demi le 6 août 1945 et se trouvait ce jour-là à deux kilomètres du lieu de l'explosion. La plupart de ses voisins furent tués mais Sadako ne fut pas blessée ou ne sembla pas l'être. Jusqu'en 1955 elle semblait être une jeune fille normale et joyeuse. Bonne élève, elle passa une enfance sans problème majeur, grandit normalement et se lanca dans la course à pied de compétition. Cependant, en 1955, après un relais où elle avait aidé son équipe à gagner, elle se sentit extrêmement fatiguée et sa tête tournait. Les vertiges passant, Sadako pensa qu'ils n'étaient causés que par la fatigue, mais ce n'était pas le cas. Plus tard les vertiges furent tels qu'elle tomba et ne put se relever. Ses camarades de classe appelèrent la maîtresse qui contacta ses parents. Ces derniers l'emmenèrent à l'hôpital de la Croix Rouge où on diagnostiqua une leucémie, cancer des cellules sanguines, le « mal de la bombe atomique » auquel peu survivaient à cette époque.
La meilleure amie de Sadako, Chizuko, lui raconta l'ancienne légende japonaise des 1000 grues et lui apporta un origami, Ori-Tsuru (la grue), symbole de la longévité.
Selon la légende, quiconque confectionne mille grues en origami voit un vœu exaucé. Sadako s'attela dès lors à la tâche, espérant que les dieux, une fois les mille grues pliées, lui permettraient de guérir et de recommencer la course à pied. La famille de Sadako s'inquiétait à son propos. Ils venaient souvent lui rendre visite à l'hôpital pour lui parler et l'aider à faire les origamis. Après qu'elle eut plié 500 grues, elle se sentit mieux et les médecins dirent qu'elle pouvait rentrer chez elle pour quelque temps, mais après moins d'une semaine elle se sentit de nouveau mal et dut retourner à l'hôpital. Elle passa presque trois ans et demi à l'hôpital et confectionna au total 644 grues de papier. Elle mourut le 25 octobre 1955 à l'âge de douze ans. L'histoire de Sadako eut un profond impact sur ses amis et sa classe. Ils finirent de plier les 1000 grues et continuèrent pour récupérer de l'argent des écoles japonaises afin de construire une statue en l'honneur de Sadako et de tous les enfants affectés par la bombe.

Bon, si vous voulez faire mieux que moi, le tuto pour le pliage de la grue c'est ICI 



POPULATION (chiffres Internet)

Ameyayokocho, Tokyo

Le Japon comptait 127 millions d'habitants en 2008 avec un des taux de natalité les plus bas du monde : 7,87 naissances pour 1.000 habitants. L'espérance de vie y est la plus élevée au monde puisqu'elle est estimée à 85,6 ans pour les femmes et à 78,7 ans pour les hommes. En 2010 le nombre de centenaires au Japon a dépassé les 44.449, dont 35.000 femmes ; il ne cesse d'augmenter depuis 1963. Avec la situation critique qu’il traverse, ces chiffres risquent d’être revu à la baisse.

Le pays comptait 2.217.000 étrangers à la fin 2008, soit 1,74 % de la population totale, avec une augmentation de 50 % en dix ans. Les Chinois représentant le groupe le plus important (30 %).

Du fait du relief, la population dont la densité ne la place qu’au 17ème rang mondial est concentrée dans les grandes villes côtières ce qui donne cette sensation de foule.


 Harajuku, Tokyo

 Ninenzaka, Kyoto

J'ai lu sur un blog que les Japonais étaient xénophobes ! Voit-on beaucoup de Parisiens aider un étranger en difficulté dans le métro ? Sachant ce dont sont capables les Américains par exemple, j'en ai souvent honte ! 


Je pense qu'en ce qui concerne les Japonais, il s'agit plus de retenue due à la barrière linguistique ou tout simplement culturelle. Ce sont des gens réservés. Pourtant un jour sur un site touristique, j'ai été accostée par une vieille femme japonaise plus hardie que les autres et capable de s'exprimer en anglais (très rare, surtout chez les anciens). Elle me demanda de quel continent je venais, toucha mon visage et mon nez en m'expliquant d'un air malicieux sans méchanceté aucune que chez eux on appelait les Blancs "les longs nez" !



RELIGION

Celles qui prédominent sont :

LE BOUDDHISME, importé de Chine et de Corée.

 Todai-ji, Kyoto

  Kofuku-ji, Nara

LE SHINTÔ essentiellement polythéiste, le concept majeur étant le caractère sacré de la nature. Le profond respect en découlant définit la place de l'homme dans l'univers : être un élément du Grand Tout. Ainsi, un cours d'eau, un astre, un personnage charismatique, une simple pierre ou même des notions abstraites comme la fertilité peuvent être considérés comme des divinités. (définition Wikipedia)

Prêtre Shinto

A l’entrée des parcs menant aux sanctuaires, il n’est pas rare de voir des offrandes sous forme de bidons de saké…


… ou de fûts de Bourgogne !


Les prières sont formulées de différentes façons.




Avant d’entrer dans le sanctuaire, on se purifie à l'eau de la fontaine.


Je n’ai pas tout compris mais il semblerait qu’il y ait des sortes de rites de passages à 3, 5 et 7 ans, au cours d’une cérémonie menée par un prêtre et une sorte d’assistante.



Ensuite, vient le temps du mariage. Ils se succèdent sans interruption le dimanche dans le sanctuaire de Meiji à Tokyo.


On trouve des temples un peu partout à l’extérieur mais aussi en ville. Ici en plein marché de Nishiki à Kyoto.



Comme la calligraphie,



la cérémonie du thé appartient à la forme zen du bouddhisme, pourtant ici les cours sont donnés dans le sanctuaire shinto d’Itsukushima (Ile de Myajima, Hiroshima).


On retrouve d’ailleurs souvent les deux religions sur le même site, comme ici à Hase Dera

 Bouddhisme
statuettes dédiées aux enfants mort-nés

Shinto


RESTAURANTS

Une entrée typique de restaurant japonais.


Très inconfortable pour nos articulations européennes !

Rassurez-vous, il y a des restaurants avec tables et chaises tels que nous les concevons.

A la section « Magasins » on a déjà vu quelques bizarreries nippones à consommer. Voici ce qu’on mange au restaurant.


Le repas se décline en une multitude
de petits plats, tièdes ou froids


SPECIALITES


Shabu-shabu, une sorte de bouillon d’algues dans lequel on fait cuire (façon fondue) de minces tranches de bœuf, du chou chinois, des mini-champignons comme ceux qu’on a vu dans la section « Magasins » accompagnés soit de pâtes, soit de riz.



Okonomiyaki. Spécialité d’Hiroshima, ce plat se prépare devant vous en couches successives sur un teppan (plaque chauffante) avec tout d’abord une sorte de crêpe, du chou, des lamelles de viande, des crevettes, des soba (spaghettis au sarrasin)  le tout aspergé avec la fameuse « sauce Okonomi » (mélange de vinaigre de saké, de miel et de purée de légumes). On retourne l’ensemble sur des œufs brouillés cuits sur la même plaque et on laisse le tout cuire jusqu’à ce que le chou soit tendre et la viande bien cuite. 


Le tout est servi au comptoir sur la plaque chauffante, tel quel ou bien avec des oignons verts hachés comme ici. Arrosé d’une bonne bière japonaise, c’est absolument délicieux !



Dans les galeries commerciales comme celle du magasin Isetan de la gare ultramoderne de Kyoto, on trouve des restaurants où l’on vous propose de voir des plats avant de consommer.





En plastique, plus vrais que nature ! La couleur des glaces est parfaitement respectée (aux algues pour la plupart).




Vrais ou faux les gâteaux de cette vitrine ? On finit par se demander.

Il y a aussi les fast-foods avec leurs burgers et kebabs façon nippone, avec du riz compacté en guise de pain.





On mange aussi dans la rue.





et parfois même on trouve des restaurants « typiquement français » vous dira-t-on, à la déco mi-parisienne ni-napolitaine. Ici, on s’est régalé d’une cuisine bien de chez nous mais quel fut notre étonnement de voir un chef aux yeux bridés qui ne connaissait rien de la France sinon ses recettes et ses vins.




SITES


TOKYO

Le Palais Impérial

NIKKO



Toshogu

YOKOHAMA 


 Hase Dera

Kamakura

HIROSHIMA 

 La ville d'Hiroshima en face

 Le torii du sanctuaire d'Itsukushima
Ile de Myajima

 Avant, après...


Le seul bâtiment resté debout a été conservé en l'état. Devoir de mémoire...


Parc de la Paix
HIMEJI 

Le château

NARA 


 Parc de Nara

Kofuku-Ji

KYOTO

Kinkaku-Ji, le Pavillon d'Or

 Nijo-Jo



Kiyomi Zu-Dera

Le Chemin de la Philosophie bordé de jolies maisonnettes où peintres et poètes trouvent l’inspiration dans le calme du lieu, est une manière agréable de terminer une journée de visites épuisante avant de retrouver la ville tumultueuse, éblouissante dans ses parures du soir, comme toutes les grandes agglomérations nippones.






TRANSPORTS

Comme chaque fois dans toutes les villes que nous visitons, nous avons beaucoup marché partageant les trottoirs avec les vélos.


Il doit falloir vraiment aimer circuler à bicyclette au Japon où la réglementation semble leur interdire la rue.


On apprend à conduire sur le toit des immeubles (par manque de place).


A gauche dans des voitures japonaises du nom (encore) français de « Le Cube » comme on n’en voit pas chez nous… pas encore. 


On a essayé le taxi avec ses sièges couverts de dentelles où le chauffeur ne rate rien du match de base-ball en cours son écran tv...


.. et les autocars de tourisme très kitch aussi.

A Tokyo...


Le métro n’a plus de secret pour nous…


…le tout étant de comprendre comment acheter son ticket ! (il y a une touche pour les anglophones, rassurez-vous !).


A Kyoto...



nous avons privilégié le bus, moins coûteux que le métro. Avec un peu d’habitude, on devient vite initié, à condition d’acheter un pass à la journée et de posséder une bonne carte du réseau (pass et carte sont en vente à la gare routière devant la gare JR).


On monte par l’arrière, on introduit le pass dans le lecteur. Les arrêts sont annoncés à l’avance et si on ne comprend pas, il suffit de compter les stations. On presse alors le bouton pour demander l’arrêt et on descend par l’avant en introduisant le pass dans le lecteur situé à gauche du chauffeur.


Prendre le train est une autre paire de manches. D’autre part c’est cher (130 euros entre Tokyo et Kyoto, soit 500 km par exemple) mais les TGV japonais sont très propres et extrêmement confortables même en classe standard (autant de place qu’en Classe Affaires dans les avions d’Air France).


Je ne vous dirai pas comment fait on pour acheter son billet...


... on s’en est chargé pour nous. Reste à se repérer.



Heureusement ces panneaux lumineux donnent aussi les informations en anglais !


Voici notre Shinkansen Série 700. Si vous êtes passionnés de train, voici un lien vers les autres séries avec de belles images.

Mieux vaut ne pas s’approcher trop près du bord du quai, d’autres Shinkansen peuvent débouler à 300 à l’heure dans les gares sans avoir été annoncés au préalable.


Sur ce bord de quai (comme en Chine)  chaque couleur et numéro correspond à l’emplacement où s’arrêtera la voiture comme indiqué sur votre ticket. Et chacun attendra bien en ligne pour monter sans bousculade.


Vous pourrez retirer un repas de votre choix sur le quai après en avoir réglé le montant dans l’automate, ou choisir celui proposé par une hôtesse aussi jolie que souriante.


Mieux qu’un « sandwich sncf » n’est-ce-pas ?

Après quelques heures de voyage et le passage du contrôleur qui vous aura salué en s’inclinant respectueusement dès son entrée dans votre voiture, vous arriverez en ville tout en douceur sur une voie rehaussée, l’espace étant réduit au Japon compte tenu de la densité de sa population.


Le Ferry.


Celui qui relie Hiroshima à l’île de Myajima appartient aux JR (Japan Railways) Tout comme le chef de gare s’incline pour saluer le train, l’employé fera de même pour le ferry… autre culture, autres mœurs.


Voila tout ce qui fait que j'aime ce pays et j'espère que ce nouveau carnet de voyage vous l'aura fait aimé aussi.