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dimanche 6 juin 2004

LES ROCHEUSES - JUIN 2004 - JOUR 1

Nous embarquons ce matin sans mal malgré l’absence de réservation, sur le premier vol vers Atlanta.

La météo est belle sur tout le parcours ce qui permet de belles photos du survol du Groenland.


Nous atterrissons dans les temps. L’immigration n’est qu’une rapide formalité pour une fois parce qu’il n’y a que notre arrivée à cette heure-ci semble-t-il.


Avec un peu de chance s’il se présente trois places sur le prochain vol Delta pour Denver, nous pourrions continuer notre voyage.

C’est le cas et nous nous posons quatre heures plus tard dans le Colorado avant la nuit grâce au décalage horaire.


Déjà l’aérogare vue de l’extérieur donne le ton avec ce simulacre de pics rocheux.

Nous sommes pressés d’aller dormir. De l’aéroport j’appelle la navette de l’hôtel COMFORT INN d’Aurora.

J’ai imprimé un coupon dont la date est périmée (!) mais on nous fait un prix correct néanmoins.


LES ROCHEUSES - JOUR 2 - DENVER-GRAND JUNCTION : 400 Km

Denver a été surnommée la « Mile-High City » car son altitude officielle exacte est d'un mile (1 609 m) au-dessus du niveau de la mer.

Nous la quittons très vite à l’aide de notre Nissan Primera.


Compte tenu de la météo à 10 jours sur les Rocheuses, nous modifions nos plans et allons prendre l’itinéraire dans le sens des aiguilles d’une montre, c’est-à-dire l’inverse de ce qui était prévu .. l'avantage de ne rien réserver à l'avance.

Etape d’aujourd’hui : la traversée d’est en ouest de l’état du Colorado par l’Interstate 70 pour gagner Grand Junction avant ce soir.


Premier arrêt près de Golden. C’est là que William Cody dit Buffalo Bill a été enterré.

Très vite le temps se gâte et la neige se met à tomber.



Germain qui vient de terminer la saison d’hiver à la montagne et ses 6 mois tout blanc, commence à grincer des dents ! En fait nous roulons à plus de 2000 m et les sommets environnants culminent à 4500 m. Alors à cette altitude, comme chez nous en cette saison, il peut encore neiger. Nous n’avons pas d’équipement, heureusement la neige ne tient pas sur l’autoroute et nous roulons sans problème.


Après un peu plus de 300 kilomètres, le temps s’éclaircit et le paysage change brutalement d’aspect.



COLORADO NATIONAL PARK







Nous en faisons le tour avant d’entrer dans Grand Junction où nous passons la nuit à l’hôtel MESA INN.



LES ROCHEUSES - JOUR 3 - GRAND JUNCTION-MOAB : 410 Km visites comprises

Nous longeons le fleuve Colorado. Par moment, nous découvrons les sommets enneigés au-dessus de Salt Lake City.

Tantôt les paysages ressemblent à ceux de Monument Valley.


La terre est ocre rouge ici aussi.



Le Colorado, ses rapides et ses adeptes du rafting.




La nature est particulièrement généreuse ce printemps et nous offre des fleurs magnifiques à photographier.

Ne vous méprenez pas ! Je n’ai pas oublié de baisser le pantalon. Je suis simplement accroupie en train de faire un gros plan …

de cet Indian Paintbrush (castilléjie est le nom français) une fleur que je vois pour la première fois.

La journée risque d’être longue. Nous nous arrêtons à Moab et retenons notre chambre au LA QUINTA INN pour ce soir.

CANYONLAND NATIONAL PARK

Un parc dédié aux canyons, dans un paysage désertique, coloré et façonné par l’érosion du Colorado. Les affluents du Colorado sont parfois de simples rigoles qu'un orage peut transformer en torrents furieux. Alors, ils dévorent leurs berges, arrachent terre et rochers et alimentent le Colorado. Le parc est en fait divisé en 3 parties distinctes délimitées par les deux fleuves (qui se rejoignent au milieu du parc).



Quelques arches en cours de « construction » ...

... ou déjà bien installées avec pour toile de fond un magnifique panorama sur les Rocheuses.

Le grand corbeau veille sur les lieux.



ARCHES NATIONAL PARK

Au cœur du plateau du Colorado, à une altitude variant entre 1 200 mètres et 1 700 mètres, le parc couvre une zone semi-désertique majoritairement constituée de grès rouges travaillés par l'érosion dans une formidable concentration d’arches rocheuses naturelles, de falaises et de buttes.

Celle-ci, on la voit partout puisqu’elle orne les plaques minéralogiques les plus banales de l’état de l’Utah.

Il n’y a pas que des arches, mais aussi quelques constructions bizarres formées au fil du temps par l’érosion.



Et d’étroits passages entre les roches.


En voyant Virginie sur cette dernière photo, on a du mal à imaginer qu’il neigeait hier … mais c’était ailleurs !

Grâce à l'action de l'eau et des fortes amplitudes thermiques sur le ciment des grès rouges, l'érosion à dégradé certaines couches plus friables, laissant des couches supérieures plus résistantes intactes. Les zones sous-jacentes surcreusées finissent par créer une fenêtre qui s'agrandit ; lorsque l'orifice dépasse un mètre de diamètre, on parle alors d'arche. Au fur et à mesure que l'ouverture s'agrandit, l'arche devient de plus en plus fine et fragile ; elle finira par s'effondrer, ne laissant que sa base. Le paysage s’en trouve sans cesse modifié. Ainsi, en 1991, un bloc de 18 mètres sur 3 mètres s’est effondré sous l’une d’elle.

Il existe plus de 2000 arches dans ce parc. Voici quelques photos des plus belles.