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mardi 9 juillet 2019

ATTACHEZ VOS CEINTURES !





Ce blog est fait

pour satisfaire la curiosité
de ma famille, de mes ami(e)s
pour quiconque a envie 
de découvrir le monde
sans bouger de son fauteuil,
pour qui veut simplement rêver,
mais aussi pour apporter à d'autres
un certain nombre d'éléments
qui leur permettront 
de préparer leur périple.

Qui que vous soyez
bon voyage !

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lundi 8 juillet 2019

ET APRES L'AMERIQUE... ?




On m’a demandé pourquoi je ne racontais que mes voyages aux USA. Il est aisé de comprendre que c’est un pays qui a mes faveurs de par la diversité et la grandeur de ses paysages, mais peut-être aussi parce que c’est là-bas que j’ai posé pour la première fois le pied en terre étrangère… et qu’à cause de ça j’ai attrapé le virus du voyage !


Des séjours américains, il y en aura d’autres, mais pour satisfaire mes lecteurs qui ont envie d’autres cieux, je vais me remémorer d’anciens voyages et leur parler des plus récents pendant qu’ils sont encore vifs à mon esprit.


Voici en guise de sommaire, le résumé graphique de mes destinations qui totalisent depuis 1962 près de 5.230 heures de vol et 2.671.156 Km parcourus en avion, soit près de 67 fois le tour du globe.







Sachant que 3.000 de ces 3.890 vols ont été effectués dans notre hexagone pour raisons professionnelles, ceci nous laisse tout de même encore 890 vols, la plupart internationaux, à usage purement privé. C’est de ceux-là dont je vous parlerai.


Beaucoup ont été accomplis sac au dos, le voyage organisé restant la rare exception. Avec l’âge et les aléas de la vie, nous aspirons désormais à plus de confort tout en gardant l’indépendance du voyage individuel. Peu dépensiers en général, notre budget loisirs est presque entièrement consacré à la découverte d’autres pays, d’autres cultures, d’autres gens tout en cherchant sur place à réduire nos frais au maximum. Ce sont ces astuces dont je vous fais profiter chaque fois que je le peux parce que je m’aperçois au fil des ans qu’il y a comme nous de plus en plus d’adeptes du voyage individuel.

Si jusqu’en 1975 j’ai voyagé seule, plus tard l’organisation en amont n’a souvent reposé que sur mes épaules, de même sur place parce que seule à pouvoir communiquer efficacement. Alors pardonnez le «JE» que j’emploie trop souvent dans mes narrations.




dimanche 7 juillet 2019

USA PRATIQUES


Pour vous éviter d’avoir à rechercher parmi mes anciens messages, et pour ne pas me répéter dans les suivants, voici une compilation de quelques conseils généraux recueillis au cours de près de 50 ans de pratique. Classés par ordre alphabétique, ils sont le reflet de notre expérience.
S’ils vous aident à préparer votre prochain séjour américain, j’en serai ravie. C’est un peu long, mais ça vaut  la peine …

Je suis ouverte à toutes suggestions ou corrections que vous m’apporterez et essaierai de tenir ces informations à jour… parce que j’ai bien l’intention de poursuivre ma découverte de ce vaste pays.

N’hésitez pas à me poser des questions, j’y répondrai dans la mesure de mes connaissances. Mais pour cela, n'oubliez pas de vous reconnecter à cette page.

Pour qui prépare un voyage à New-York, je n'ai rien de mieux à proposer que :
http://www.bons-plans-voyage-new-york.com/
C'est une mine de renseignements très utiles.

Par contre je ne donnerai aucune information quant aux formalités administratives (visa, ESTA, douanes, sécurité, etc.) qui varient sans cesse. Voyez plutôt le site de l'ambassade par rapport à votre pays d'origine, à votre nationalité.


AUTOMOBILE
 

Nous ne jugeons pas prudent de louer une voiture dès notre arrivée après un long vol sauf pour sortir d’une ville que nous connaissons déjà bien, et dans ce cas nous ne faisons que très peu de kilomètres … mais aussi parce que nous n’avons plus 20 ans !

Les voitures sont toutes automatiques. Au minimum le modèle classé « Economy » sera une Hyundai Accent 5 portes ou une Chevi Aveo très confortable, et si l’agence n’en a plus, vous serez surclassés sans supplément. Mais ne rêvez pas, vous n'aurez sûrement pas ce modèle ci !

Quand vous réservez à l’avance, les loueurs s’arrangent pour avoir le véhicule que vous avez demandé, vous pénalisant ainsi de la possibilité d’être surclassés gratuitement. Mais sans réservation, si vous choisissez Hertz, ce sera très aléatoire. Dans les grandes villes, ils n’ont pas de stock.

En ce qui concerne les assurances optionnelles, si votre Visa Premier ou Gold Mastercard vous dispense d’acheter quelques assurances complémentaires comme la CDW/LDW (rachat de franchise) par exemple, n’hésitez pas à ajouter quelques dollars de plus pour la LIS (appelé aussi SLI chez d’autres loueurs) qui est la « responsabilité civile » non couverte par ces cartes. Je dirai même qu’elle est indispensable. Certains loueurs vous proposent un « package » tout compris (location + toutes les assurances complémentaires, taxes diverses, etc.) qui revient moins cher qu’une location simple plus LIS chez le moins cher de ses concurrents. Ce qui nous a fait parfois préférer Hertz à Enterprise, Alamo ou Dollar. Pensez à comparer les prix dans toutes les situations, ça prend du temps, mais vous fait réaliser de substantielles économies !

Attention, certains loueurs interdisent l'entrée du véhicule à certains états, certaines villes (New York, souvent), certains sites touristiques (sauf si 4 x 4), ou certains pays (Mexique)

Vérifiez que le coffre soit couvert pour que vous puissiez y laisser vos bagages hors de vue. Sinon demandez à changer de véhicule.

Dans l’ouest, il est parfois difficile d’équilibrer les étapes. Les villes susceptibles de nous recevoir pour la nuit sont relativement éloignées les unes des autres. Les trajets sans visite de site touristique sont longs, mais le paysage est heureusement toujours à la hauteur.


CONDUITE


Le permis de conduire :
Si vous possédez un permis de conduire français : il n’est valable que pendant les trois premiers mois de votre séjour. Cela tombe bien parce que l’autorisation délivrée par l’immigration à titre touristique n’est que de 3 mois. Si vous possédez un permis de conduire international, si vous êtes résident, il n’est valable aussi que pendant les trois premiers mois de votre séjour. Désormais, le permis international n'est plus exigé pour la Floride.


Règles de conduite et de circulation :



Limitations de vitesse :
Les limitations de vitesse sont à respecter scrupuleusement. La Police est très vigilante et sanctionne sévèrement les excès de vitesse et le comportement dangereux (conduite en état d'ébriété, non respect de la signalisation...). Si une voiture de police vous suit, gyrophare en action, arrêtez-vous dès que possible, gardez les mains sur le volant, arrêtez le moteur et restez dans la voiture jusqu'à ce que l'officier de police vienne à votre rencontre.
Les limitations de vitesse varient d'Etat en Etat.
En général, la vitesse est limitée à 55 mph (88 km/h) sur route, et de 65 mph (104 km/h) à 85 mph (136 km/h) sur les Interstates (autoroutes). En ville, elle peut varier de 20 à 40 mph (32 à 64 Km/h). Le mieux étant de surveiller les panneaux.


Sécurité :
Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire. Votre voiture de location vous le rappellera bruyamment.

Feux tricolores :
Les feux tricolores sont situés dans le carrefour, et non avant comme en Europe. Il faut s'arrêter au niveau de la ligne blanche peinte sur la chaussée avant le croisement. On peut, en principe, tourner à droite au feu rouge (après avoir marqué un temps d'arrêt) dans de nombreux Etats. Dans le cas contraire, une pancarte indique "No red turn". Un feu clignotant orange indique aux véhicules de ralentir. Lorsque c'est le feu rouge qui clignote, on l'assimile à un stop : il faut effectuer un arrêt complet avant de continuer.


Croisements :
A un croisement, on tourne, en principe, à gauche au plus court. Aussi une voiture venant en sens opposé et tournant sur sa gauche ne doit pas être contournée.
Par ailleurs, il faut éviter de s'engager sur un carrefour si vous n'êtes pas sûr de pouvoir libérer le passage.


Covoiturage :
Certaines autoroutes ont une voie réservée au co-voiturage, appelé "carpool" pour les "H.O.V" (High Occupancy Vehicle). Vous pouvez emprunter cette voie bien indiquée si vous êtes au moins 2 ou 3 (selon la mention HOV2 ou HOV3) dans la voiture sachant que tout abus est puni par une forte amende.
Ces voies sont généralement beaucoup moins embouteillées et par conséquent bien plus rapides. Mais dans certains états il est nécessaire de s'inscrire au programme de covoiturage pour être enregistré (Floride entre autres).


Parking :
Le stationnement n'est pas toujours facile dans les grandes villes et se révèle donc souvent cher.
Ne stationnez jamais devant un arrêt d'autobus ou une bouche d'incendie. La police ne badine pas avec les "No parking" ou "Tow away zone" et la mise en fourrière est systématique et coûteuse).
Observez bien également les restrictions de stationnement à certaines heures ou certains jours (nettoyage des rues, travaux...)
S'il est parfois indiqué que le stationnement est autorisé 1 ou 2 h, sachez qu'il n'y a rien pour justifier de votre heure d'arrivée... mais que les policiers le savent (je n'ai pas encore compris comment !)
Si vous avez affaire à un parcmètre, soit il indique votre heure de départ et un voyant vert clignote tant que le temps n'est pas écoulé. Ensuite il passe au rouge. Soit c'est une machine à ticket ; il peut arriver que le ticket soit un autocollant dont vous devez décoller la partie au verso pour l'apposer non pas sur votre pare-brise, mais sur la vitre côté trottoir (pour faciliter le travail de l'agent verbalisateur qui ne se donne pas le mal de regarder le pare-brise !)

www.parkme.com : Un site très pratique pour qui veut préparer son itinéraire de visites à pied dans les grandes villes. Les tarifs sont affichés et en cliquant sur celui qui vous intéresse, puis sur détails, vous aurez le prix à régler pour une heure, une journée, une nuit ou un week-end et parfois même le nombre de places disponibles (utile si vous pouvez vous connecter une fois en route). 



Propreté :
Ne jetez pas de déchets par la fenêtre : en dehors de l'aspect environnemental, vous auriez à payer une forte amende.

Bus scolaires (jaunes) :
Lorsqu'un bus de ramassage scolaire est à l'arrêt avec ses feux clignotants, il faut impérativement stopper avant de le croiser pour laisser passer les enfants.
Si on le suit, il ne faut pas le doubler (en cas d'infraction à cette règle, l'amende est très élevée).



La vitesse limite devant une école à l'heure de sortie des classes est généralement de 15 mph (24 km/h). Elle est souvent rappelée par des feux clignotants.

Carburant :
Les voitures roulent presque uniquement à l'unleaded (sans plomb). Vous pouvez généralement vous contenter du regular unleaded, moins cher que le super unleaded que l'on réservera aux véhicules haut de gamme. On trouve également du diesel, mais à un tarif proche de l'essence ce qui fait que peu de voitures utilisent ce type de carburant.
L'essence est mesurée en gallons (1 gallon = 3,8 litres environ).
Les prix grimpants chaque année, je ne vous les indiquerai pas ici.

Stations service :
Souvent, un panneau "Pay cashier first" indique qu'il faut payer d'avance. Je vous conseille de déposer du liquide au guichet plutôt que laisser votre CB en caution (20$ sont quasiment toujours suffisant). Vous retournez faire le plein et  éventuellement au guichet pour récupérer votre monnaie si la somme versée était supérieure à votre achat. Si le plein n'est pas total, la pompe s'arrêtera automatiquement une fois votre crédit épuisé. Vous n'avez alors pas à repasser à la caisse.
Parfois, on vous sert et on vous nettoie le pare-brise (full serve) mais l'essence est généralement un peu plus chère. On ne donne cependant pas de pourboire dans une station-service. 
A certaines stations (principalement en Californie) il vous en coûtera 10 cents de moins le gallon si vous payez en cash.
Pour le paiement automatique par carte bancaire : mettre celle-ci dans la fente, dans le sens indiqué. La retirer rapidement. Lire les indications sur l’écran : Si demande « Debit » ou « credit » choisir crédit. Ticket : oui ou non. Sélectionner le carburant, sortir le pistolet et dans certaines stations relever la manette. Prendre son ticket. Là où ça se corse, c’est quand après avoir inséré votre carte, on vous demande votre « zip code ». Comme vous n’êtes pas américains, parfois en mettant 00000 ça marche. Essayez toujours, sinon passez à la caisse.


Cartes routières :
N’en cherchez pas dans les librairies mais dans les stations service. Elles sont payantes de même que dans les grandes surfaces.
Le long des Interstates, à la frontière des Etats, il y a souvent un "Visitor Center" où vous pourrez vous procurer des cartes gratuites de l'Etat ainsi que des brochures touristiques.

J'ai longtemps utilisé un vieux Road Atlas USA/Canada/Mexique RAND McNALLY modèle géant, acheté 3,96 USD en 95 chez K’Mart. Maintenant, pour préparer mes itinéraires, je fais tout avec Google Maps qui me donne kilométrage et temps de parcours, m’évitant ainsi la loupe et la calculatrice.
Sur place, j'utilise soit le GPS, soit MAPS ME - en ayant pris soin de télécharger les cartes à l'avance !

Réseau routier :

Le réseau autoroutier est bien aménagé mais pas toujours en bon état (voies défoncées comme autour du Lac Michigan). En Californie, les routes secondaires sont souvent en meilleur état que les autoroutes.
Il est composé de "highways", qui correspondent à nos nationales, "business roads" ou "beltways" (périphériques) et de "freeways",  
"expressways", "Interstates", l'équivalent de nos autoroutes.
On trouve peu d'autoroutes à péage ("toll road" ou "turnpike"). Celles-ci sont en général moins chères qu'en France. Attention les véhicules de location possèdent un boitier qui enregistre votre passage... vous recevrez la note ultérieurement !
Certains grands ponts sont à péage souvent dans un seul sens, ainsi que les tunnels stratégiques. En revanche, nous n'avons jamais rien payé pour les bacs au Texas, mais il semblerait que ce ne soit pas le cas dans d'autres états.

Orientation :

Les croisements de route sont signalés par le sigle JCT, qui signifie "Junction". Les routes sont désignées par les lettres US suivi d'un numéro et de "N" pour nord (North), "S" pour sud (South), "E" pour est (East), "W" pour ouest (West). On trouve rarement sur les routes américaines une indication de destination, mais plutôt le numéro de la route que l'on veut emprunter et la direction. Ce numéro est pair pour les routes reliant l'est à l'ouest, et impair pour les routes allant du nord au sud.
Quelque chose de perturbant pour nous, la même route peut porter plusieurs numéros distincts : le sien propre et celui de celle qu'elle dessert.


Pas d'affolement ! Croyez-moi, il est beaucoup facile de se perdre en France qu’aux Etats-Unis !

Adresses :
Les rues, souvent très longues, sont divisées en blocs, chaque bloc étant séparé par une rue. Le n°1530 peut être situé entre le 15ème et le 16ème bloc. On peut passer aussitôt au 1600. Attention également à la mention N, S, E, ou W avant le nom de la rue qui peut être "à cheval" sur plusieurs quartiers.
Bon courage !

Panne :
Sur une autoroute, si vous tombez en panne, stationnez sur la bande d'arrêt d'urgence et ouvrez le capot. La police routière devrait s'arrêter.
Il existe sur certaines portions des bornes d'appel permettant de demander de l'assistance. En cas de panne, vous pouvez appeler l'AAA (American Automobile Association dont l'abonnement est d'environ 60 dollars par an) ou contacter l'assistance de votre loueur de voiture.

Comportement au volant :
La conduite américaine est plus homogène que la nôtre. Les voitures roulent souvent à la même vitesse sur les différentes voies d'une autoroute.
Sur autoroutes, les dépassements par la droite sont autorisés et assez fréquemment pratiqués. Il convient donc d'être très prudents dans les manœuvres de rabattement sur la file de droite. En général lorsqu’on change de file pour dépasser, on reste sur cette file.

Attention : les règles de circulation varient selon les Etats. Surveillez donc bien les panneaux de signalisation.

Travaux :
Une infraction au code de la route en zone de travaux vous coûtera le double.



DECALAGE HORAIRE ENTRE ETATS

Vous avez beau le savoir, vous vous ferez toujours avoir un jour où l’autre, parce que sur la route à de rares exceptions près, que ce soit au Canada ou aux USA, ce n’est pas écrit quand vous changez de fuseau horaire ! … et même quand vous le savez, tous les états ne le pratiquent pas ou seulement partiellement. 
Ainsi l’Arizona est le seul état américain à garder la même heure du 1er janvier au 31 décembre... sauf dans les territoires indiens Navajo. Une parenthèse pour ceux-ci : la Nation Hopi, enclavée dans leur réserve, applique l'heure du reste de l'Arizona ! Facile de s’y retrouver surtout si vous ne connaissez pas les limites de la réserve !!!
Le Texas a également une toute petite partie occidentale qui reste à l'heure du Nouveau-Mexique.
Il y a aussi des fuseaux qui partagent l’état en deux. (et au Canada des décalages horaires d'une demi-heure)
...Sans compter le passage à l’heure d’été.
Avec ça, débrouillez-vous ou interrogez l'horloge parlante !


DRIVE-IN
Vous connaissez celui de nos McDo, celui du ciné en plein air. Essayez la banque, la pharmacie, la poste…


EXCURSIONS et SITES TOURISTIQUES
Tout comme les Américains, n’hésitez pas à faire jouer toutes les réductions possibles et imaginables : coupons découpés dans les brochures touristiques, les magazines, offerts (ou réclamés) à la réception de votre hôtel, réduction pour les "seniors" (à partir de 60, 62 ou 65 ans selon les sites).


HOTELS
Personnellement, nous préférons les motels, moins chers surtout lorsqu’on circule en voiture (les hôtels ont rarement un parking gratuit et il est généralement coûteux).


En arrivant aux USA, nous prenons une chambre près de l’aéroport avec navette gratuite (attention tous les hôtels n’en ont pas ou la font payer). Selon nos envies, soit nous visitons la ville avec les transports en commun en repartant de l’aéroport, soit nous nous reposons à l’hôtel, et très tôt le lendemain matin (facile avec le décalage horaire dans ce sens !) nous retournons à l’aéroport louer une voiture pour commencer notre circuit.

Avant de partir, connaissant les filières "bons plans " à l’américaine, je consultais en ligne le catalogue, et j’imprimais quelques coupons de réduction pour les hôtels des villes où nous avions prévu de séjourner. Il s’agit de motels confortables comme : Best Western, Motel Super 8, Days Inn, Quality Inn, Comfort Inn (ou d’autres, locaux donc moins connus) où l’on peut dormir pour une somme raisonnable. Maintenant que nous bénéficions du "senior rate", l'utilisation de coupons ne nous amène rien de plus et nous perdons la possibilité de réserver.

http://www.roomsaver.com

http://www.hotelcoupons.com/
http://www.travelcoupons.com/ (pour l’est uniquement)

L'adresse et la façon de s'y rendre sont très bien indiqués.

Sinon, dans les "Tourist Information", à l’entrée des grandes surfaces, dans les sas de restaurants ou parfois même sur les parkings des autoroutes, on trouve des journaux spécialisés avec des coupons d’hôtels (souvent les mêmes). 
Il y en a même un spécial "Route 66". 
Attention aux dates et aux restrictions, aux surcharges le vendredi et le samedi, celles appliquées à une 3ème et 4ème personne partageant la chambre, et ne jamais perdre de vue qu’aux USA (à de très rares exceptions près) les prix sont toujours indiqués hors taxes, celles-ci variant d’un état à l’autre, d’une ville à l’autre…
Si vous n'aimez pas l'imprévu, une réservation sur Internet dans ces mêmes hôtels vous permettra parfois d'obtenir une chambre au même prix qu'avec coupon (surtout avec un tarif senior, AAA, etc, à condition de remplir les conditions).

Il y a toujours la solution Booking.com ou d'autres du même genre. Les prix sont en général moins élevés que ceux de l'hôtel en direct, sauf si on peut bénéficier d'un tarif senior. Très bien par contre pour les petites villes où les grandes chaînes sont absentes.

En ce qui concerne les grandes chaînes appartenant aux réseaux Choice Hotels ou Wyndham pour citer les principaux, un système de points cumulés vous permet d'obtenir une nuitée gratuite. Toujours appréciable !

Si vous ne savez pas encore le matin où vous dormirez le jour-même, à votre arrivée le soir, arrêtez-vous dans le parking du premier McDo que vous croiserez et connectez-vous gratuitement à leur wifi. Vous choisissez votre motel, faites votre réservation. Elle vous coûtera toujours moins cher en ligne qu'en vous présentant à la réception directement, surtout sans coupon.

Dans certains grands aéroports américains, il est possible d’appeler gratuitement les hôtels. Les prix sont parfois affichés, il n’y a plus qu’à demander s’il y a une chambre disponible.
Le plus difficile est de s’entendre dans la cacophonie ambiante (les annonces dans l’aéroport, la conversation des voyageurs à proximité, ou le trafic routier quand les bornes d’appels sont sur le trottoir).

La plupart des grandes chaînes hôtelières américaines offrent le petit-déjeuner continental (et de plus en plus de petits-déjeuners américains) compris dans le prix de la chambre. Pour un coût légèrement supérieur, il vaut parfois mieux choisir l’un de ces hôtels confortables plutôt qu’un petit motel local d’un prix inférieur et d’une propreté douteuse auquel vous devrez ajouter celui d’un petit-déjeuner dans un restaurant pas toujours sur votre chemin qui vous fera perdre du temps.

Pensez également lorsque vous logerez au rez-de-chaussée d'un motel à plusieurs niveaux, que si le plancher est en bois, vous risquez d’être réveillés par le voisin du dessus, surtout s’il a des insomnies. Parfois ça vaut le coup de monter ses valises ! Si vous n'utilisez pas la clim' qui dissimule les bruits extérieurs, pensez à demander une chambre loin de la route.

N'oubliez pas non plus vos bouchons d'oreilles... surtout si vous logez à proximité d'une voie ferrée ! Les trains de marchandises américains sont d'une longueur phénoménale (environ 130 wagons) et vous les entendrez siffler toute la nuit, bien avant et encore loin après avoir passé l'hôtel. D'autre part, n'oubliez pas que les motels sont généralement situés aux bords des grands axes routiers...
N’hésitez pas à vérifier votre note : soit il n’a pas été tenu compte de votre coupon alors que vous l'avez déjà remis, soit on vous aura compté un coffre-fort sans raison...


INTERNET
La plupart des hôtels mentionnés plus haut ont une connexion wi-fi gratuite dans les chambres ; ça marche... de façon variable et à condition d’avoir son pc, une tablette ou un téléphone. Sinon, vous trouverez parfois un pc à usage collectif dans le "lobby" de l’hôtel … faut-il encore qu’il fonctionne !


METEO et CATACLYSMES
Les Etats-Unis, pays de la démesure …
Il ne faut pas compter sans sa météo et les risques de catastrophes naturelles.
Selon le lieu où vous vous trouverez et la saison choisie, vous pouvez être exposés à ces risques. Le mieux est d’éviter certains endroits à certains moments.
Aux USA et au Canada, tout est grand. Les catastrophes aussi. Ne négligez pas les conseils de prudence. Mais ne partez pas la peur au ventre, nous sommes chaque fois revenus sains et saufs mais toujours en anticipant ! Il faut parfois avoir la sagesse de rebrousser chemin lorsque la situation s’impose.

Si les cyclones sont prévisibles et saisonniers – leur saison s’allonge néanmoins considérablement d’année en année – les tornades sont une autre affaire.



Pensez également aux tempêtes de neige et au blizzard.

Nous regardons la chaîne météo* en boucle chaque matin avant de prendre la route. C’est elle qui nous guide sur l’itinéraire à emprunter en cas de risques potentiels. Il nous reste la famille et les amis reliés à internet, pour nous guider ensuite par sms… mais selon l'heure et l’endroit, vous risquez de leur faire passer la nuit devant leur écran !
Côté cataclysmes, il vous reste encore : tremblements de terre, éruptions volcaniques, tsunamis, inondations, incendies de forêts, etc.
Là encore pas de parano !


* Weather Channel : cette chaîne tv diffuse par ailleurs certains soirs, sous forme de film, une reconstitution d’événements tragiques liés à la météo comme : l’explosion de la navette Columbia, le crash du vol Delta Airlines 191, et d’autres. L’émission s’appelle « When weather changed history ». Mais il y en a d'autres du même genre. 

Un lien intéressant à consulter avant de s'engager sur une route à risques :
Celui de WeatherUnderground. L'onglet "Phénomènes Météo Violents" vous renseignera.
Celui des sites des Parcs Nationaux également. On y trouve des renseignements cruciaux sous l'onglet "Road Conditions" (travaux, mais fermeture éventuelle pour cause de neige ou d'incendie par exemple).


MONNAIE
Nous achetons quelques dollars en France avant de partir, en petites coupures, et de préférence chez les agents de change dont les frais sont moins élevés que ceux des banques.
Bruno lui, suggère : http://www.multi-change.com/
Aux USA, seule la Bank of America changera vos Euros.
Sur place si besoin est, nous utilisons les ATM pour retirer des dollars. Mais nous réglons la plupart de nos achats (au-delà de 40$) par Carte Bancaire. Les banques appliquent le taux du jour et malgré les frais, l’achat reviendra toujours moins cher qu’avec des espèces. Les banques en ligne facturent généralement des frais moins élevés.
Il faut savoir que cela comporte néanmoins quelques risques de fraude (assez fréquents aux USA). On s’y retrouve toujours après quelques formalités à son retour en France : dépôt de plainte, et délai d’attente de 3 semaines auprès des banques pour être remboursés. Je dois dire que ça nous arrive tout de même une fois sur deux !
S’il s’agit de très grosses fraudes, selon le type de carte que vous utilisez, elle est bloquée immédiatement par le service d’alerte de votre banque. Pas de problème… si vous avez une seconde carte, sinon vous n’avez plus qu’à rentrer ! Nous avons été confrontés à ces deux cas de figure, je parle donc en toute connaissance de cause.
Un conseil : gardez bien vos facturettes pour toutes contestations possibles auprès de votre banque. Et ce encore 12 mois après votre retour.

Attention aussi de bien vérifier vos plafonds de retraits aux distributeurs étrangers avant de partir !!! Et de connaître jusqu'à combien votre carte est provisionnée.
Une carte Visa Premier ou Gold Mastercard vous évitera quelques désagrément. Elle sera vite amortie puisqu’elle vous permettra d’économiser sur certaines assurances optionnelles des loueurs de voitures.
Autre avantage du paiement par CB, certains achats ne sont jamais débités ou se sont perdus en route...
Lors de notre séjour en Californie en 2011, on nous a demandé de justifier de notre identité avec chaque paiement en CB. Je ne saurais dire encore si la pratique s'est généralisée.

Aux USA les prix sont toujours indiqués hors taxes. Elle est difficile à évaluer compte tenu qu'elle diffère d'un état à l'autre, d'une ville à l'autre.
L'Oregon semble régit par un autre système. Le prix indiqué en rayon, sur le Menu du restaurant, etc, est en principe celui que vous paierez à la sortie. Un même article affiché chez Walmart à 10$ vous coutera 10$ en Oregon mais 10$ + les taxes locales dans les autres états.

Si vous souhaitez détaxer vos achats, ne quittez pas l’état sans avoir effectué les formalités. Il n’est pas possible de le faire ailleurs (les taxes sont différentes d’un état à l’autre). La procédure est simple : sur présentation de la facture et de votre passeport, on vous remboursera la taxe. Pour un achat un peu coûteux, cela vaut la peine de chercher où se trouve le bureau des détaxes.


OUTLET FACTORY
"Outlet Factory"  ou "Outlet Mall "
Il s’agit de magasins d’usine regroupés dans un immense mall où l’on trouve de tout, de marque et pour un prix souvent intéressant... Mais attention pas toujours !

Les meilleurs sont les Premium Outlets dont vous trouverez les adresses ici :



PARCS NATIONAUX et NATIONAL MONUMENTS
Le pass "American the Beautiful" est essentiel pour qui veut visiter les Parcs Nationaux US qui ne sont pas gratuits, autrement dit tous les grands parcs de l'Ouest. Il coûte $80 et est valable 12 mois à compter de sa date d’émission. Vous devez y apposer votre signature qui sera comparée à chaque entrée avec celle de votre passeport. Il est donc en quelque sorte nominatif. Valable pour tous les occupants d’un même véhicule, il permet d’entrer dans tous les parcs et monuments nationaux américains (non valable dans les State Parks ni les Tribal Parks).

Demandez le livret « Owner’s Manual » dans laquelle figurent les parcs payants et ceux qui sont gratuits. Dans certains états comme ceux du Sud, cela ne vaut pas la peine de l’acheter. Ils sont pratiquement tous gratuits. Si vous êtes un collectionneur de souvenirs, achetez le passeport des parcs nationaux et faites-le tamponner par les rangers à chaque passage.

Avant toute visite (jusqu'à la veille au moins), veillez à consulter le site du parc où vous souhaitez vous rendre. Les informations sont tenues à jour quant à l'état d'ouverture des routes qui peuvent être fermées pour cause de travaux, d’enneigement, d'incendies... et même de reproduction des ours !. Cela vous évitera des déconvenues et des kilomètres parcourus pour rien.


PATCHWORK

Pour les amateurs du genre, une adresse à consulter avant de partir :
http://quilterstravelcompanion.com/Home.htm
Vous y trouverez les dates des expositions et des adresses de magasins, état par état aux Etats-Unis comme au Canada.




RESTAURATION

Petit-déjeuner :
Dans les grandes chaînes de motels, c'est gratuit, sous forme de buffet plus ou moins bien garni avec fruits, céréales, toasts à griller, pâtisseries, gaufres ou pancakes à confectionner soi-même sur place, beurre, confitures, sirop, pour les plus généreux. Sinon une simple pâtisserie. Boissons : jus de fruits, lait, thé, café américain, autrement dit jus de chaussettes.
En octobre 2011, principalement au Nouveau-Mexique et en Arizona, pratiquement tous les motels proposaient en outre, des burritos, ou des oeufs  avec bacon, saucisse et "hashbrown".
Mais il faut se conformer aux horaires d’ouverture des lieux.
Pas de petit-déj’ dans les motels locaux mais souvent une bouilloire et du café. Il vous reste les cafés sur la route, une expérience parfois intéressante,
et les McDo and Co.

Déjeuner :
Personnellement, à midi, nous ne perdons pas de temps (bien que manger aux USA soit une formalité, donc rapide). C’est "sandwiches-maison" fabriqués sur la route si la météo est clémente, sinon à l’hôtel avant de partir.
Le premier jour, direction le WalMart ou le Safeway du coin, pour acheter une glacière en polystyrène. L’achat de cette glacière est devenu un rituel. Elle est bon marché, (environ 2,50 USD) suffisamment solide pour tenir le voyage et nous rend bien des services pour conserver nos aliments et nos boissons dans la voiture parfois surchauffée.
Désormais les chambres d’hôtels sont très souvent équipées d’un mini réfrigérateur, et toujours de glaçons à volonté pour assurer le maintient du froid dans notre glacière pour une journée d’auto.
Si nous ne devons passer que quelques jours dans un endroit (ex. 3 jours dans chaque île à Hawaii), nous emportons un sac isotherme de supermarché ou une glacière isotherme souple (de petite taille) ainsi qu’une boite (étanche si possible) pour y mettre les glaçons d’une journée.


N’hésitez pas à demander leur carte (gratuite) aux magasins qui pratiquent des réductions, Safeway en l’occurrence (présent dans tout l’Ouest, y compris Hawaii). Vous paierez jusqu’à 50 % de moins certains articles de base, et bénéficierez même de quelques cents de rabais sur votre carburant dans certaines de leurs stations..
Lorsqu’ils ne sont pas ouverts 24h x 24h, dès 5 le matin, vous pouvez déjà envisager y faire vos courses et ce jusque très tard le soir 7 jours x 7. Ils ferment un seul jour dans l'année : celui de Noël !



Le dîner au restaurant (ou assimilé) :
Aux USA, il est très rare de voir une carte avec les prix à l’entrée d’un restaurant. C’est souvent la surprise. Alors, j'entre et demande à voir le "Menu".
Vous êtes invités à patienter avant d’être placés. Parfois même on vous donnera un ticket comme à la Sécu ou pour les plus modernes, un "pager" qui vous bippera lorsque votre table sera prête !
Les serveurs sont en général rapides, aimables et efficaces. On ne perd pas son temps à table, les repas sont souvent une formalité aux USA et vous serez très vite remplacés par d'autres clients. Cependant, ne vous présentez pas dans un restaurant après 20 h. Aux USA, les sites touristiques ferment à 17 h et on dîne vers 18 h.
Certains restaurants ont équipé leurs tables d'un ordinateur sur lequel vous passez vous-mêmes votre commande et jouez à des jeux vidéos seul ou avec d'autres tables que vous aurez invitées. Dans d'autres vous disposez d'un écran tv individuel sur lequel vous pourrez commencer à regarder le film du soir. Vous vous éclipserez pendant la pub et finirez de voir le film dans votre chambre d'hôtel.
Les portions sont copieuses et il ne faut pas hésiter à demander un seul plat et deux assiettes, cela ne choquera personne (sauf dans un "grand" restaurant). De toutes manières si vous n’avez pas pu terminer votre repas, la serveuse vous apportera les restes emballés pour les ramener chez vous. C’est ce qu’on appelle le "doggy-bag ".
Dans les restos US on ne vous pousse pas à la consommation, alors si vous avez envie d'un dessert, prenez vos précautions dès la commande du plat sinon on vous apportera l'addition avant que vous ayez eu le temps de faire ouf ! Mais vu la taille des portions vous n'aurez peut-être plus envie de votre dessert...
En ce qui concerne les boissons, dans les années 60 jusque vers 90 on vous apportait systématiquement un grand verre d’eau glacée avant même de vous présenter la carte. Maintenant, on vous demande ce que vous voulez boire, mais si vous ne voulez que le verre d’eau gratuit on ne vous le jettera pas à la figure !
Tous les restaurants ne possèdent pas une licence pour la délivrance d’alcool, alors si vous ne souhaitez pas de boissons gazeuses, il faudra vous contenter de votre verre d’eau.
Si vous réglez avec une carte bancaire, n’oubliez pas d’indiquer le pourboire ("tip" soit environ 15 % du prix HT) sur la ligne correspondante et faites l’addition finale. Sinon, vous aurez une surprise en contrôlant vos comptes au retour…
Le pourboire est parfois suggéré sur votre note pour vous éviter de faire le calcul. Dans ce cas, il varie de 15 à 25 % !

Le « All you can eat » :
C’est une institution américaine pourvoyeuse d’obèses. Traduisez « vous mangez autant que vous êtes capable d’ingurgiter ». Rien que l’appellation me fait penser à un concours pour le Guiness Book des records ! Pour environ 10 dollars, vous remplissez votre assiette autant de fois que vous voulez. La même chose pour la boisson.
Je trouve que la nourriture est relativement chère dans les supermarchés alors ce n’est pas étonnant que les Américains ne cuisinent pas et se nourrissent à l’extérieur à ce prix-là.
Nous aimons bien ce mode de restauration-buffet à volonté, non pas pour remplir notre assiette à ras bord et encore moins plusieurs, mais cela nous permet de contrôler ce qu’on va mettre dedans. Parce que pour tout Français bien constitué, se nourrir aux USA relève de la nécessité plus que du plaisir. Dans un restaurant traditionnel, compte tenu que ni le menu ni le prix ne sont affichés, des surprises, plus souvent mauvaises, nous attendent à chaque repas. Là on voit, on choisit en conséquence et se serait bien le diable de ne pas trouver de quoi se rassasier qui soit à peu près mangeable.

Les "dinners" :
Chers à mon ami Bruno, je n'en raffole personnellement pas sinon pour leur allure rétro. 



Les fast-foods :
Pour une petite faim à n’importe quelle heure, il vous reste les McDo du coin et autres chaînes ouverts 24 x 24. Et si à l’hôtel près de l'aéroport vous demandez où vous restaurez, et qu’on vous répond : « sans voiture c’est impossible », ne les croyez pas ! Ils ont si peu l’habitude de se déplacer à pied que 300 m devient le bout du monde… 
Pas de pourboire à donner dans ce genre d'établissement. C'est l'avantage.

TELEPHONE
Il faut être équipé d’un téléphone portable minimum tri-bandes. Bien que nous ayons un quadri-bandes, nous avons eu (avant d'en changer) énormément de mal avec les opérateurs américains via le nôtre (Orange) pour ce qui est de l’envoi de sms dont nous usons et abusons pour rester en liaison avec nos proches. Les deux principaux : Cingular (ATetT) et T-mobile dans les grandes villes nous donnent du fil à retordre. Paradoxalement, aucun problème avec les petits opérateurs locaux quand nous nous trouvons au fin fond de la cambrousse !
Depuis, nous nous en sortons très bien avec d'autres opérateurs (même ceux pilotés par Orange).

Plus aucun problème depuis que nous avons un Smartphone.
Pour ce qui est des communications depuis une cabine téléphonique (pour la France uniquement), j’ai réglé le souci de l’approvisionnement en pièces de monnaie avec la Carte France Télécom.


A condition qu’il soit votre opérateur, de pratiquement n’importe où dans le monde, vous pouvez appeler la France pour un prix raisonnable, facturé sur le compte de votre ligne principale... à condition qu'elle ne commence pas par 09 !
Ne pas s’en servir pour appeler quelqu’un aux USA, cela coûte cher (communication vers la France, et retour vers les Etats-Unis)
Attention aux USA, nos numéros en 0800 etc ne sont pas joignables… et souvent nos banques en sont équipées.

Il reste aussi l’option Carte Bancaire, mais si je l’ai parfois utilisée dans d’autres pays, aux USA les téléphones publics étant rares et toujours situés dans des lieux bruyants (aéroports, ou à l’extérieur d’une station service au bord d’une route) je ne comprends pas toujours ce qu’on me demande de faire.




Enfin, le 911 est le n° d'appel dédié à toutes les urgences, qu'elles soient médicales ou pour signaler un incendie, un accident, un délit ou un crime (la notion de crime étant très vaste aux USA)

N'hésitez pas à me poser des questions si nécessaire.

Et surtout : BON VOYAGE AUX USA, vous verrez c'est un pays fabuleux !

mardi 30 avril 2019

DE LA CALIFORNIE A LA FLORIDE - MARS/AVRIL 2019 - JOURS 1 A 4

Comme il y a deux ans, nous envisageons séjourner en Floride et comme nous avons tout le temps d'arriver, nous choisissons le moyen le moins direct... en atterrissant à Los Angeles ! 
Vous allez sûrement penser que nous allons rallier Miami façon road trip comme à notre habitude. Eh bien non ! C'est par la mer que nous ferons notre entrée en Floride.


Le Jour J nous prenons un vol de province à CDG où nous passons la nuit pour embarquer sur le premier vol du lendemain matin à destination de LAX. A l'arrivée, le contrôle de police aurait dû être allégé par l'utilisation des automates, mais ceux-ci ne dispensent pas de faire la queue pour rencontrer un agent d'immigration. Autrement dit, on perd deux fois plus de temps !

Il est trop tard pour envisager faire quoique ce soit d'autre que de s'installer à l'hôtel QUALITY INN de Century Blvd, vieillot, décevant malgré un petit-déjeuner gargantuesque, et surtout un peu cher.  S'il a été choisi à proximité de l'aéroport c'est pour sa navette gratuite. En effet, le lendemain nous prendrons le FlyAway bus qui part de l'aéroport pour Hollywood. C'est le moyen le plus simple et le moins coûteux (8 USD) pour rejoindre cette partie de la ville. Et le surlendemain, c'est encore de l'aéroport que démarrera notre transfert pour le port de San Pedro.

HOLLYWOOD
Nous repassons par les incontournables de Hollywood Blvd (à revoir ICI): The Signs, Walk of Fame, Kodak, Egyptian et Chinese Theaters, etc. 




Comme souvent quand je reviens quelques années plus tard sur un lieu déjà connu, j'ai un regard différent. Cette fois-ci c'est l'architecture art déco du quartier qui m'a frappée.



Nous passons quelques instants pratiquement seuls chez Madame Tussauds, prenant la pose parmi des célébrités bien connues et très ressemblantes.




Sur les hauteurs, c'est Runyon Canyon Park. Il faut chaud, ça grimpe... une telle vue sur la ville se mérite !


Nous regagnons notre arrêt de bus en passant par Sunset Blvd.




Le jour suivant est celui de notre embarquement sur le Norwegian Star, un bateau de taille modeste amarré dans le port de San Pedro, faisant figure de maquette à côté des autres monstres des mers à proximité. Si l'embarquement n'avait pas été aussi long, nous avions envisagé visiter le Battleship IOWA transformé en musée, arrimé tout près du nôtre.