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vendredi 31 décembre 2010

DUBAÏ PRATIQUE


Un résumé de quelques trucs pour qui voudra aller à l'essentiel et se passer du récit de notre séjour.


CHANGE


Changer très peu en France (100 € = 400 AED) ou mieux dans le hall d'arrivée de l'aérogare (plus avantageux) pour avoir de quoi régler le taxi (prévoir des petites coupures) On trouve des ATM dans tous les malls, les hôtels, etc. (100 € = 500 AED)


CLIMAT

Sub-tropical, donc chaud et légèrement humide, supportable pour nous en hiver (25/28°) pas du tout en été (45 à 48°)
Si Dubaï se portait candidate à des jeux olympiques d’été, je pense qu'elle aurait toutes ses chances, à condition de les faire en hiver ou sous bulle climatisée !


CODE VESTIMENTAIRE

Il convient d’être vêtu décemment sans obligation pour les femmes de porter le voile.
Certaines femmes arabes portent la gandoura (avec parfois un jean en-dessous !), l'abaya et le voile noirs couvrant les cheveux, plus rarement le visage. Quelques femmes âgées dissimulent encore leur nez et leur bouche derrière un masque métallique. Les hommes sont habillés de la gandoura blanche et du foulard (blanc ou à carreaux) posé sur une coiffe au crochet blanc et maintenu par un cordon noir.
Petite parenthèse pour dire qu’il m’a plutôt semblé que les femmes étaient respectées ici : elles ont des zones réservées (mais non obligatoires) dans les transports leur permettant d’être assises et tranquilles, et un jour de plage rien que pour elles, mais accessible néanmoins tous les autres jours, etc.
Je les ai trouvées plutôt belles, minces, bien maquillées, parfumées, soignées jusqu’au bout des ongles avec leurs mains fines décorées de dentelles peintes au henné. 
Cependant, il est mal vu de les photographier sans leur autorisation (que vous n’aurez probablement pas surtout si elles sont en présence de leur mari).





Le tissu à carreaux, plus chaud, est réservé à la saison fraîche comme en ce moment... 28° !



EXCURSIONS
PAYANTES



Un bon compromis pour qui n’a pas trop de temps à consacrer à la visite du Dubaï :
Big Bus Tours (aussi sur http://www.blogger.com/www.bigbustours.com pour une réservation anticipée, mais finalement plus coûteuse malgré ce qu’ils en disent).
Payer avec Mastercard, permet (en 2010) une grosse réduction. Je pense que ce fut une promotions ponctuelle. Ailleurs, c’est grâce à Visa que nous obtiendrons les meilleures offres.



Bon rapport qualité/prix.


Avantages :
- Dépose facultative sur tous les sites intéressants sachant qu'il y a un bus chaque 20' pour poursuivre.
- Des écouteurs dans ce bus à deux étages permettant de suivre les commentaires dans plusieurs langues dont le français.
- Air conditionné dans les parties fermées.
- Accès gratuit pour une croisière d'une heure en dhow sur la Creek (billet valable 48 h), au Musée de Dubaï et à la maison de Cheikh Saïd Al-Maktoum (billet à entrée immédiate)


Le tour de nuit de Big Bus Tours :
Peut-être fait un autre jour que le tour de jour qui lui n'est possible que pour 24 ou 48 h de suite.
Commentaires uniquement en anglais et volume du micro abrutissant dans les parties fermées.
L'excursion nous amène dans des quartiers qui à mon avis présentent peu d'intérêt la nuit. Il aurait été préférable de se limiter à la Cheik Zayed Rd (le Strip de Dubaï) et aux fontaines du Burj Khalifa qu'on ne voit pas. Aucune dépose possible.

Burj Khalifa (
http://www.burjkhalifa.ae/)

Il est préférable de faire une réservation anticipée par Internet pour l’heure de son choix (100 AED) plutôt que d’acheter son billet sur place (400 AED) de plus, il n’y a pas de queue à faire. L’accès se fait par le Mall de Dubaï, niveau inférieur. Deuxième séjour en 2013 : une passerelle munie de trottoirs roulants relie la station de métro au mall.


Mosquée de Jumeirah
La visite, commentée uniquement en Anglais, a lieu chaque mardi, jeudi, samedi et dimanche à 10 h précises, encadrée par des guides du Centre Cheik Mohammed pour la Compréhension Culturelle. 10 AED/personne.
C’est la seule mosquée ici qu’un non musulman peut visiter à condition qu’il ait une tenue décente (bras et jambes couverts) Des foulards sont prêtés sur place aux femmes qui n’en n’ont pas.
Les photos sont autorisées à l’intérieur.


Le désert
Il est proposé de nombreuses excursions dans le désert dont une qui comprend l’après-midi en 4x4 dans les dunes, peinture du corps au henné, coucher de soleil et repas assis par terre sous la tente avec danses traditionnelles. Il y a aussi des balades à dos de chameaux, du ski, du snowboard et l’apprentissage de la conduite en 4x4 dans les dunes.


Croisières et dîners-croisières sur un dhow (boutre)
Les boutres sont amarés sur les deux rives de la Creek A Bur Dubaï à hauteur de l'Ambassade de Grande-Bretagne, à Deira en face de Dubaï Municipality. En haute-saison, il est préférable de réserver.


HÉBERGEMENT/RESTAURATION


Hôtels
Ils sont abordables et confortables, les grandes chaînes restant chères. Si c’était à refaire, mon choix se porterait plutôt sur un hôtel près du Deira City Center (2 stations de métro de l’aéroport) L’accès aux souks et au centre historique par bus et abra est facile. Quant aux autres lieux, on peut les rejoindre soit par bus pour certains depuis l’une ou l’autre des gares routières de Bur ou de Deira, soit par le métro. Deuxième séjour : Metropolitan Deira Hôtel, bon rapport qualité prix.


Restaurants
A l’exception du Bastakia Nights et du dîner-croisière, nous ne considérons pas avoir testé de restaurants. En général, ils n’ont pas de licence pour délivrer de l’alcool qu’on ne peut consommer qu’au bar des hôtels.
A Dubaï vous pourrez vous régaler de cuisine orientale (hoummos, caviar d’aubergine, brochettes marinées et pâtisseries au miel) même dans les fast-foods où vous trouverez également des plats indiens, chinois, japonais et même italiens, sans oublier les burgers américains.
Bon marché sachant que 2 plats pour 3 sont suffisants.




POURBOIRE


Pas obligatoire, mais il est de mise de laisser 10 % de la note au serveur du restaurant si l’on est content de sa prestation.


2 AED pour un porteur de valises.


Taxi : s’il ne l’a pas déjà fait, arrondissez le prix de la course. Prévoir des petites coupures. Attention aux taxis clandestins à l'aéroport (plus chers que les taxis officiels).




PROPRETE


La ville est extrêmement propre. Pas de papiers ni détritus partout comme chez nous. Ni dans les rues, ni dans les centres commerciaux, ni dans les transports en commun, ni sur la plage, ni dans la Creek autour des bateaux. Nulle part !
Aucun tag sur les murs.
Pas de crottes de chien… mais ça s’explique, nous n’avons vu aucun chien, seulement quelques chats faméliques.
On ne voit nulle part clochards ou mendiants.
Toute la journée des employés, le chiffon à la main nettoient les vitres des lieux publiques et des sites touristiques. Le soir on les voit astiquer les bandes métalliques antidérapantes de chaque marche de marbre blanc des escaliers du métro.




SÉCURITÉ


Nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité nulle part, même la nuit. La présence policière ou armée est discrète mais semble efficace puisque Dubaï a la réputation d’être sûre.
Sur les quais la nuit, nombreuses sont les palettes de marchandises en instance d’être chargées sur les dhows. Elles sont encore complètes le lendemain, j’en suis certaine.
Un jour nous avons oublié de fermer le coffre de notre chambre avec tous nos objets de valeur à l’intérieur y compris un bon paquet d’espèces. Le soir, rien ne manquait. On n’a néanmoins pas renouvelé l’expérience !
Je n’ai jamais eu la sensation d’être « roulée » sauf peut-être si j’avais tenté une négociation dans un souk, mais là c’est le jeu !




SHOPPING


Horaires d’ouvertures de tous les souks de Dubaï : 10/13 h – 16/22 h du samedi au jeudi, le vendredi uniquement l’après-midi. Le marchandage est de rigueur.
Il paraît même que dans les centres commerciaux de luxe, il est d’usage de demander une réduction.
Dubaï est le paradis du shopping hors-taxes avec toutes les grandes enseignes du monde. Alors pas la peine d’attendre le retour à l’aéroport pour combler ses envies.
Ouvertures des magasins dans les Malls : 10 h/22 h
En 2011, du 20 janvier au 20 février, se tient le Festival du Shopping, des soldes monstres qui attirent chaque année deux millions de visiteurs du monde entier.



TRANSPORTS


Il existe plusieurs sortes de cartes dont, pour les touristes, le pass à la journée à 14 AED mais qui pour le moment ne permet de prendre que le métro, ou la Silver NOL card. Cette dernière valable 5 ans coûte 6 AED + 14 AED de trajets lors de son achat. Ensuite on la recharge de 20 AED minimum. L’avantage c’est qu’elle permet de prendre tous les moyens de la compagnie des transports dubaïotes (RTA)
On peut acheter cette dernière dans les stations de métro et les gares routières.
Si je privilégie toujours les transports en commun c’est surtout pour les rencontres que nous pouvons y faire et ça permet d’entretenir notre sens de la débrouille.
Privilège de l’âge et savoir-vivre des locaux nous ont permis de voyager assis.


Bus
Les stations sont propres et climatisées.


Ils sont grands, climatisés, propres et récents.
Mieux vaut avoir un plan du réseau mais sans, c’est toujours possible… la preuve.
Ne pas oublier de passer la NOL card sur le lecteur à la montée, mais aussi surtout à la descente sous peine de se voir débiter le trajet maximum au prochain passage.
La partie avant du véhicule est réservée aux femmes et aux enfants qui auront ainsi toujours de la place assise.

Métro


Automatique, aux stations luxueuses et propres à l’instar de la ville. Sur le plan figurent deux lignes : une rouge et une verte.


Attention, la première voiture est réservée aux voyageurs de 1ère classe et aux femmes. Et quand un homme (le mien) s’y hasarde (involontairement) un employé surgira de nulle part pour le rappeler à l’ordre. Seule sa qualité d’étranger lui vaudra d’être éconduit avec courtoisie et d’être dispensé de payer l’amende de 100 AED due pour une telle infraction.

Taxis
Propres, confortables, climatisés et peu coûteux, mais toujours plus que les transports en commun, même à trois, surtout s’il y a des embouteillages. Les taxis beiges au toit de couleur de la compagnie Dubaï Taxis possèdent tous un compteur et aucun chauffeur n’a essayé de nous arnaquer, pas même en prenant le chemin le plus long. Le prix varie en fonction de la taille du véhicule (clairement affiché à l’aéroport).

Abras
Sorte de bateaux-taxis. 2 stations sur chacune des rives du fleuve. 1 AED la traversée. Très folklo !


DUBAÏ – DECEMBRE 2010 – JOUR 1

NOEL A DUBAÏ

Pourquoi passer Noël ailleurs qu’en France ? Simplement pour échapper à la fièvre des fêtes, à cette boulimie de décorations, de nourritures grasses, et de cadeaux... sans compter la neige et le froid cette année.


Nous réussissons à décoller de Roissy entre deux fermetures d’aéroport pour cause de chutes de neige, avec à peine une demi-heure de retard. Le vol va durer 6 heures et demie et c’est encore frais que nous débarquons en pleine nuit à Dubaï International puisque chez nous il est trois heures de moins.

D’emblée, le ton est donné.

Le passage à l’immigration est rapide et nous n’avons pas de bagages enregistrés. A cette heure avancée, le métro ne fonctionne plus alors nous prenons la compagnie des taxis de Dubaï (de couleur crème avec le toit rouge, orange, verte, ou bleu) pour nous mener à l’hôtel. Leurs chauffeurs sont en uniforme avec des épaulettes de la couleur du toit de leur voiture.

Nous avons choisi le Novotel du World Trade Center (dont nous avons obtenu une bonne réduction) à mi-chemin entre nos objectifs de visites. Cela ne me paraît pas avoir été le meilleur choix compte tenu de l'étendue de la ville et des transports en commun actuellement disponibles.


LE DUBAÏ DES ANNEES 70

Petite ville de pêcheurs de poissons et de perles, ce n’est qu’en 1966 qu’on y découvrit du pétrole ce qui accéléra son essor lors des premières exportations en 1969.

En 1972, lors de mon premier passage à Dubaï, en route pour l’Extrême-Orient, quand le 707 d’Air France s’y posait la nuit, ce n’était ni pour y débarquer ni pour y embarquer aucun passager. On ne voyait même pas l’aérogare. Les avions étaient parqués «au large» et attendaient patiemment leur passage à la pompe. Dubaï n’était rien d’autre qu’une gigantesque station service au milieu du désert.


DUBAÏ AUJOURD’HUI

Dubaï fait partie de la Fédération des Emirats Arabes Unis créée en 1971. C’est l’émirat le plus riche après Abu Dhabi (la Capitale) La ville est encore un vaste chantier s’étendant sur des dizaines de kilomètres le long d’artères à huit ou dix voies, faisant reculer le désert.


Elle est devenue la ville du luxe, où tout ce qui brille est souvent de l’or d’où son surnom de «City of Gold». Tout y est plus haut, plus grand, plus beau, et a coûté plus cher qu’ailleurs. A elle toute seule la ville pourrait remplir toutes les pages du Livre des Records. Mais ce cumul de superlatifs a son revers, c’est aussi celle qui consomme le plus d’eau au monde ce qui explique ses pelouses vertes et ses massifs de fleurs le long des avenues.


Aire d’atterrissage pour hélicoptère à Ruler’s Court devant la Grande Mosquée de Bur Dubaï.

Ce doit être aussi une ville terriblement polluante. Vu le prix du carburant ici, ça encourage les locaux à posséder un 4x4 d’autant que le désert n’est pas loin.

C’est l’argent du pétrole qui finance toutes ces infrastructures marchandes, industrielles et touristiques pharaoniques.

L’Emirat de Dubaï ne compte que 15 % d’Emiratis le reste étant composé pour la plupart de travailleurs des pays musulmans proches comme l’Iran, le Pakistan et d’autres, ou plus lointains comme l’Indonésie ou la Malaisie ce qui en fait l’une des villes les plus cosmopolites du monde. La communauté française y est également importante.

jeudi 30 décembre 2010

DUBAÏ – DECEMBRE 2010 – JOUR 2 – BUR DUBAÏ

C’est en métro que nous tentons de rejoindre la rive sud de la Creek, la rivière qui partage le vieux Dubaï en deux (et même trois) quartiers bien distincts. Il nous faudra encore marcher beaucoup pour arriver aux quartiers historiques.


BASTAKIAH

La majorité des maisons construites en corail et pierre calcaire datent de 1900 et appartenaient à de riches marchands perses. C’est un quartier dense, aux ruelles étroites et aux demeures agrémentées de tours à vent traditionnelles.


Ces tours, éléments essentiels de l’architecture perse, servaient de conditionnement d’air avant l’heure. Elles aspirent l’air chaud du bâtiment vers le haut et l’expulse à l’extérieur, tout en conduisant la brise vers le bas.

Notre dernier repas date de la veille au soir et après cette longue marche pour arriver jusqu’ici, nous n’avons qu’une envie, nous reposer et nous sustenter dans la fraîcheur de la cour du Bastakia Nights aux allures de palais des mille et une nuits.

Ne choisir ce restaurant que pour son cadre. Il est un peu cher et nous avons mangé tout aussi bien ailleurs pour beaucoup moins. N’oubliez pas de tester la limonade à la menthe. Délicieux !

Une fois restaurés et reposés, nous nous dirigeons vers le fleuve. Dans le sable, non loin de la mosquée, une tente bédouine est dressée à l’intérieur de laquelle des arabes prennent le thé le plus naturellement du monde.


Le long des quais, des boutres (dhows) attendent les touristes pour une croisière fluviale.

Plus loin le fleuve est animé par les abras, sortes de bus flottants, qui passent son flot de voyageurs d’une rive à l’autre.

Nous traversons rapidement le souk aux étoffes, vides à cette heure pour nous rendre toujours à pied en longeant la creek jusqu’au quartier du patrimoine, à Shindagha.



LE QUARTIER DU PATRIMOINE



C’est ici que se trouve la maison du Cheikh Saïd Al-Maktoum, grand-père de l’actuel dirigeant de Dubaï, monument historique rénové et transformé en musée sur le développement de la ville.

Tout près se trouve la reconstitution d’un village de pêcheurs de perles.

Mon guide Lonely Planet parle d’exposition sur la pêche perlière, et d’octobre à avril de danses locales. Rien vu de tout cela, le village du Patrimoine était désert bien qu’ouvert non-stop de 8 h à 22 h.

Sur le chemin du retour, nous avisons un magasin Carrefour où nous entrons pour acheter de quoi confectionner un petit-déjeuner dans notre chambre à l’hôtel où café et bouilloire sont à disposition. J’en profite pour inspecter le rayon alimentation. Je n’y ai vu aucun produit festif dans les vitrines réfrigérées. Noël ici sera un jour comme un autre.

A deux pas de là se trouve la gare routière d’Al-Ghubaiba d’où, grâce à l'aide des Dubaïotes, nous réussissons à prendre le bon bus pour rentrer à l’hôtel.

A Dubaï quasiment tout le monde parle Anglais en plus de l’Arabe et si ce n’est pas le cas, les gens feront le maximum pour vous aider, avec beaucoup de gentillesse.

mercredi 29 décembre 2010

DUBAÏ – DECEMBRE 2010 – JOUR 3 – UN TOUR DE DUBAÏ

Il est 7 heures ce matin quand nous quittons l’hôtel en taxi.

Tant sur les guides que sur Internet, il est dit que tous les jeudis et vendredis d’octobre à mars, de même que les jours fériés, se déroulent des courses de chameaux à Nad El Sheba (banlieue proche de Dubaï) de 7 à 9 h. Elles ont la particularité de n’avoir pas de jockey, mais un robot fixé sur la bosse arrière de l’animal pour le stimuler.

Le concierge de l’hôtel n’est pas au courant, il téléphone, mais le lieu n’est pas encore ouvert. Le chauffeur de taxi ne sait rien non plus et passe un coup de fil à un ami qui n’en sait pas plus. Ce sera son dernier mot Jean-Pierre ! Il nous conduit néanmoins jusqu’à destination, se renseigne sur place auprès du vigile. Non, il n’y a pas de courses ce matin. Il nous propose un autre camélodrome à 30 Km plus loin, mais sans garantie, alors nous renonçons.

En désespoir de cause et pour atténuer la note de taxi, nous nous faisons déposer au Deira City Center, un mall rutilant comme tous les autres, où nous voulions réserver un tour de Dubaï la nuit… mais le centre n’ouvre qu’à 10 h ! Il est tout juste 8 h quand on nous laisse entrer et nous n’attendons qu’une heure avant que le stand de BIG BUS TOURS ouvre.

Nous sommes vendredi, jour de prière pour les musulmans, mais aussi de congé hebdomadaire. Tout est fermé jusqu’à 16 heures, alors nous décidons d’acheter en plus le tour de Dubaï de jour pour nous occuper.

Sur l’impériale, une petite laine n’est pas superflue et comme Germain, il faut enfoncer sa casquette jusqu’aux oreilles, ça décoiffe !

Après la GRANDE MOSQUEE DE JUMERAH, l’itinéraire passe entre autre par le BURJ-AL-ARAB, l’emblème de la ville. Cet hôtel 7* au luxe ostentatoire avec plus de 200 suites en duplex est le plus haut du monde (321 mètres) Il a été construit sur une île dont les piliers sont enfouis à 40 mètres dans les profondeurs marines.

A proximité, on trouve MADINAT JUMEIRAH, ensemble touristique et commercial, à la magnifique architecture arabe et aux hôtels de luxe.


C’est à deux pas de WILD WADI, le plus grand parc aquatique d’Orient.

Plus tard, nous empruntons par la route, sous le monorail qui y conduit, le tronc du palmier de PALM JUMEIRAH pour gagner l’hôtel ATLANTIS, réplique arabe de celui des Bahamas.


Il y a dans les plus grands hôtels de Dubaï des attractions à la manière de ceux de Las Vegas… sans les casinos. Ici, c’est un parc aquatique, une plongée dans l’Atlantide engloutie, ou la rencontre avec les dauphins.


Notre arrêt suivant est pour le MALL OF THE EMIRATES afin de nous restaurer. Chaque galerie commerciale possède au moins un "Food Court" avec tout autour des fast-foods proposant la cuisine de nombreux pays pour une somme modique.

Notre intérêt pour ce centre commercial c'est plutôt le Ski Dome, avec ses chalets au bord des pistes, son télésiège, ses pistes noires… juste pour voir.

C’est sûr si on ne rentre pas, on ne voit pas grand chose, sinon les enfants qui font de la luge ou descendent sur de courtes pistes. Les tenues de ski sont fournies de même que le matériel, skis ou snowboard et chaussures. Ils ont poussé le réalisme jusqu’à faire périodiquement tomber la neige.



Nous reprenons notre Big Bus pour contourner le BURJ KHALIFA et DUBAÏ MALL et prendre la SHEIKH ZAYED ROAD, sorte de Strip aux multiples hôtels de luxe et centre commerciaux.

Encore un arrêt dans un Mall, celui de WAFI à l’architecture pyramidale et la décoration égyptienne.


Il se fait déjà tard. Le MUSEE de DUBAÏ sera notre dernier arrêt avant le quartier de DEIRA en passant sous la Creek par un tunnel.

Ce musée est installé dans le fort Al-Fahidi datant de 1787 et destiné à défendre la Creek de Dubaï. Son intérêt réside en des scènes reconstituées de la vie locale.

Le masque métallique est encore porté par quelques femmes âgées. Nous en avons vues hier dans le quartier de Shindagha.

Nous nous faisons déposer à DEIRA pour une visite au marché derrière la gare routière de Gold Souk. Outre fruits et légumes joliment disposés, et énormes sacs de riz empilés, ce qui retient notre attention ce sont les stands de fruits secs avec leurs délicieuses dattes.

Et le marché aux poissons…

… qui ne sent que de loin, à moins qu’on se soit habitué à l’odeur avant d’y arriver.

Ce soir c’est réveillon de Noël. Nous voulons marquer le coup sans nous ruiner pour autant. A pied nous longeons la Creek jusqu’à trouver sur cette rive les bateaux qui proposent des dîners-croisières. Ils sont tous à hauteur de Dubaï Municipality (près du Radisson).

DINER-CROISIERE SUR LA CREEK

Nous n’avons pas de réservation, mais nous embarquons aisément à 19 h 30 sur un dhow illuminé, bientôt rejoints par d’autres touristes. Pour 35 € par personne, nous naviguons deux heures, durant lesquelles nous pouvons nous servir à volonté auprès d’un buffet arabo/indien bien garni et délicieux. On sert quelques boissons alcoolisées dont du vin à bord.

Quelques décorations et un sapin sont là pour nous rappeler la date. A l’exception des gigantesques sapins artificiels des malls, il n’y a aucun signe de Noël nulle part.

De nombreux dhows illuminés sillonnent la Creek chaque soir.

Retour en métro. La station Union est à environ 20 minutes à pied
.

mardi 28 décembre 2010

DUBAÏ – DECEMBRE 2010 – JOUR 4 – LE BURJ KHALIFA et DEIRA


DUBAÏ MALL

Ce sont des trottoirs de marbre qui nous conduisent au Dubaï Mall.


Il est paraît-il le plus grand centre commercial du monde, pourtant il m’a moins impressionnée que celui d’Edmonton au Canada. De toutes façons, nous n’y allions pas pour acheter, juste pour voir encore une fois…



… mais surtout monter en haut de la plus haute tour au monde.

BURJ KHALIFA

828 mètres de haut, plus de 160 étages ! La plate-forme d’observation se situe – seulement – au 124ème étage qu’on atteint en 60 secondes par l’ascenseur (vitesse 10m/sec).



Voici ce qu’on voit encore au-dessus.

De là-haut, la vue est époustouflante. Voici en-dessous le nouveau centre de Dubaï avec ses échangeurs tentaculaires…

Pas si loin vers le sud, apparaissent les portes du désert.

Un appareil ingénieux permet de zoomer sur n’importe quel quartier et d’en obtenir une vue par temps clair, de jour comme de nuit ou en « live », sans compter la vue d’avant le développement de la ville. Gratuit, durée : 2 minutes.

L’ensemble est doté de spectacles de fontaines lumineuses comme celles du Bellagio de Las Vegas. Ne fonctionnent que le soir.

Après un rapide passage par le "food court" de Dubaï Mall nous reprenons métro et bus pour Bur Dubaï, puis un abra pour traverser la Creek.

Le contraste est frappant entre les deux quartiers.

Les dhows une fois pleins partiront livrer leurs diverses marchandises dans d’autres pays comme l’Iran ou l’Inde, mais aussi ceux d’Afrique du Nord.


GOLD SOUK


Nous sommes dans le Souk de l'Or. Et il y en a des vitrines pleines !


LE SOUK AUX ÉPICES


Et ses parfums entêtants (tout proche de Gold Souk)


Comme nous sommes de très mauvais marchandeurs, nous ne nous laissons pas accoster. Je ressors toujours frustrée de ce genre de visites pour ne pas avoir su la valeur réelle de l’objet convoité, ni même pu le regarder de près. Dès que vous posez l’œil sur quoique ce soit, vous êtes happés par le vendeur et n’en ressortez que longtemps après dûment plumés ! Et ces discussions interminables pour acheter à n’importe quel prix quelque chose dont je n’ai pas franchement besoin pour avoir enfin la paix, m’épuisent. Il y en a qui adorent ce genre de jeu, pas moi. A chacun son truc !

Certains reviendront avec une shisha ou des babouches au bout incroyablement retourné. Pas nous.


Malgré l’absence de plan nous commençons à bien maîtriser les transports en commun. Nous ferons donc le retour en bus depuis la gare routière de Gold Souk jusqu’à Deira City Center, d’où part notre tour de nuit avec Big Bus Tours, puis en métro pour rentrer à l’hôtel.


Dubaï mériterait le surnom de ville lumière. Le soir elle brille de mille feux. Tous les bâtiments sont illuminés, même ceux en construction, même les grues, même les palissades qui dissimulent les chantiers.