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vendredi 31 décembre 2010

DUBAÏ – DECEMBRE 2010 – JOUR 1

NOEL A DUBAÏ

Pourquoi passer Noël ailleurs qu’en France ? Simplement pour échapper à la fièvre des fêtes, à cette boulimie de décorations, de nourritures grasses, et de cadeaux... sans compter la neige et le froid cette année.


Nous réussissons à décoller de Roissy entre deux fermetures d’aéroport pour cause de chutes de neige, avec à peine une demi-heure de retard. Le vol va durer 6 heures et demie et c’est encore frais que nous débarquons en pleine nuit à Dubaï International puisque chez nous il est trois heures de moins.

D’emblée, le ton est donné.

Le passage à l’immigration est rapide et nous n’avons pas de bagages enregistrés. A cette heure avancée, le métro ne fonctionne plus alors nous prenons la compagnie des taxis de Dubaï (de couleur crème avec le toit rouge, orange, verte, ou bleu) pour nous mener à l’hôtel. Leurs chauffeurs sont en uniforme avec des épaulettes de la couleur du toit de leur voiture.

Nous avons choisi le Novotel du World Trade Center (dont nous avons obtenu une bonne réduction) à mi-chemin entre nos objectifs de visites. Cela ne me paraît pas avoir été le meilleur choix compte tenu de l'étendue de la ville et des transports en commun actuellement disponibles.


LE DUBAÏ DES ANNEES 70

Petite ville de pêcheurs de poissons et de perles, ce n’est qu’en 1966 qu’on y découvrit du pétrole ce qui accéléra son essor lors des premières exportations en 1969.

En 1972, lors de mon premier passage à Dubaï, en route pour l’Extrême-Orient, quand le 707 d’Air France s’y posait la nuit, ce n’était ni pour y débarquer ni pour y embarquer aucun passager. On ne voyait même pas l’aérogare. Les avions étaient parqués «au large» et attendaient patiemment leur passage à la pompe. Dubaï n’était rien d’autre qu’une gigantesque station service au milieu du désert.


DUBAÏ AUJOURD’HUI

Dubaï fait partie de la Fédération des Emirats Arabes Unis créée en 1971. C’est l’émirat le plus riche après Abu Dhabi (la Capitale) La ville est encore un vaste chantier s’étendant sur des dizaines de kilomètres le long d’artères à huit ou dix voies, faisant reculer le désert.


Elle est devenue la ville du luxe, où tout ce qui brille est souvent de l’or d’où son surnom de «City of Gold». Tout y est plus haut, plus grand, plus beau, et a coûté plus cher qu’ailleurs. A elle toute seule la ville pourrait remplir toutes les pages du Livre des Records. Mais ce cumul de superlatifs a son revers, c’est aussi celle qui consomme le plus d’eau au monde ce qui explique ses pelouses vertes et ses massifs de fleurs le long des avenues.


Aire d’atterrissage pour hélicoptère à Ruler’s Court devant la Grande Mosquée de Bur Dubaï.

Ce doit être aussi une ville terriblement polluante. Vu le prix du carburant ici, ça encourage les locaux à posséder un 4x4 d’autant que le désert n’est pas loin.

C’est l’argent du pétrole qui finance toutes ces infrastructures marchandes, industrielles et touristiques pharaoniques.

L’Emirat de Dubaï ne compte que 15 % d’Emiratis le reste étant composé pour la plupart de travailleurs des pays musulmans proches comme l’Iran, le Pakistan et d’autres, ou plus lointains comme l’Indonésie ou la Malaisie ce qui en fait l’une des villes les plus cosmopolites du monde. La communauté française y est également importante.

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