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dimanche 6 juin 2004

LES ROCHEUSES - JOUR 9 – SHERIDAN-RAPID CITY : 550 Km



DEVIL’S TOWER NATIONAL MONUMENT


Sol - La - Fa - Fa - Do … ça vous rappelle quelque chose ?

Dans « Rencontre du 3ème Type » de Steven Spielberg, Richard Dreyffuss incarnant Roy Neary, simple dépanneur que sa famille croit obsessionnel et dépressif, dessinait et modelait une forme curieuse avant qu’une force mystérieuse le conduise jusqu’au site.
Elle figure également en fond sur les plaques d'immatriculation du Wyoming. La voici.

Cette forme particulière alimente une légende indienne qui raconte que quelques filles Sioux cueillaient des fleurs lorsqu'elles furent poursuivies par des ours. Se sentant pris de pitié pour ces filles, le Grand Esprit souleva le sol sous elles. Les ours tombèrent en griffant les parois de longues marques verticales.

Cet endroit est resté sacré pour certaines tribus. Pendant le mois de juin, elles y procèdent à des cérémonies. Il est alors demandé aux visiteurs de ne pas escalader le rocher, ce qui est considéré comme une profanation par les Amérindiens.


Cette « Tour du Diable » fut rendue célèbre lors d’un sauvetage spectaculaire en 1941. Il fit récemment l’objet d’un film documentaire que j’ai traduit et sous-titré pour le Festival du Film de Montagne d’Autrans. En voici le résumé :

"Pratiquement inaccessible, ce monolithe a été la scène du saut en parachute de George Hopkins qui a fait sensation en Amérique.
Trouvant la vie de famille trop ennuyeuse, il se fit parachuter sur le sommet de la « Tour » pour gagner un pari de $50… Sauf qu’il n’avait prévu d’y rester si longtemps !

Hopkins voulait fixer une corde de 1.000 pieds au rocher, puis une main après l’autre dans le style de Batman descendre jusqu’au sol. Inutile de dire que ça n’a pas marché.

Un avion tenta de lui lancer une corde. En vain.
La Marine propose un nouvel engin volant appelé hélicoptère, mais le coordinateur des secours pense que c’est trop risqué.

D’autres suggèrent qu’Hopkins utilise son parachute pour sauter, du base jump avant l’heure…
Le dirigeable Goodyear offrit ses services pour ramener le gars en bas.

Alertés par ce dilemme, les journalistes de tout le pays se jettent sur cette affaire comme une horde de loups.

Pendant ce temps, des avions ravitaillent Hopkins.

Quelques jours plus tard deux célèbres alpinistes arrivent dans ce cirque médiatique.

Une foule de 2.200 spectateurs était rassemblée pour voir l’équipe de grimpeurs. La nouvelle du type échoué au sommet de Devil’s Tower avait fait le tour du pays dans la semaine.

Très vite, dans la station des rangers, les alpinistes organise le sauvetage.

Après avoir été isolé pendant près d’une semaine dans le froid, Hopkins est ramené au sol par ses sauveteurs. Il a passé de mauvais moments, mais y a gagné en publicité ! "


Dans les champs alentours, c'est notre première rencontre avec un spécimen de chien de prairie (femelle) couverte de puces, mais pas farouche du tout.

Il y a plus direct pour gagner Rapid City, mais nous avons choisi de voir aujourd’hui :


CRAZY HORSE MEMORIAL


C’est un monument sculpté dans la montagne des Black Hills (Dakota du Sud) représentant Crazy Horse un guerrier Sioux Lakota, monté sur un cheval et pointant le doigt vers l'horizon.


Le mémorial est constitué d'une sculpture monumentale réalisée à même la montagne Thunderhead, sur un sol considéré comme sacré par certains Amérindiens. Elle est situé à environ 13 km du Mont Rushmore.


Les dimensions finales de la sculpture seront de 195 m de longueur pour 172 m de hauteur. La tête de Crazy Horse mesurera 27 m de haut (les têtes des quatre Présidents du Mont Rushmore mesurent 18 m de haut)


Sa réalisation a débutée en 1948 mais est loin d'être achevée. Une fois finie ce sera la plus grande sculpture au monde.
En tant qu'œuvre à but non commercial, le mémorial ne reçoit aucune subvention de la part du Dakota du Sud ou du gouvernement fédéral américain.
Après la disparition de son instigateur en 1982, le complexe dans son ensemble est désormais la propriété de la Crazy Horse Memorial Foundation. Sa veuve ainsi que sept de leurs dix enfants, restent très impliqués dans la poursuite de son travail, pour laquelle aucune date d'achèvement n'est encore fixée.
Le visage de Crazy Horse fut terminé et inauguré en 1998.

De nombreux Lakota et Amérindiens traditionalistes s'opposent à ce mémorial.
« L'idée même de faire d'une montagne magnifique et sauvage une statue de Crazy Horse est une pollution du paysage. Cela va à l'encontre de l'esprit de Crazy Horse ».


À ce jour, le mémorial est toujours un sujet de controverse au sein des populations amérindiennes.
A l’intérieur du Mémorial, est exposée une grande collection de quilts que vous pouvez voir en détail sur mon blog de patchwork :
http://la-bricole.blogspot.com/2008/07/usa-2004.html



MOUNT RUSHMORE NATIONAL MEMORIAL
Et voici, à 1745 mètres d’altitude, LE monument phare du Dakota du Sud. C’est une sculpture de granite retraçant 150 ans de l’histoire du pays sous la forme de quatre des président les plus marquants : George Washington, Thomas Jefferson, Theodore Roosevelt et Abraham Lincoln.

Sur l’image ci-dessus, on peut voir dans l’allée centrale menant à la sculpture, des piliers supportant des drapeaux. Ce sont ceux, quatre par quatre, de chacun des 50 états des USA.


ROCKERVILLE


Avant d’atteindre notre objectif pour la nuit, un petit arrêt dans la ville fantôme de Rockerville.


Nous arrivons tard à Rapid City.
Le premier hôtel consulté refuse mon coupon de réduction. Nous finissons au MOTEL 6 (assez moyen) mais vu la demande ce soir, nous sommes déjà bien contents de pouvoir y passer la nuit !

Une parenthèse sur les hôtels de cette chaîne : Dans les années 70, on n’en trouvait pratiquement qu’en Californie. A prix unique et bon marché mais toujours propres, ils convenaient parfaitement à notre budget d’alors. Depuis, ils se sont déployés sur tout le territoire et les prix ont été considérablement revus à la hausse, avec une disparité dans leur tenue d’un établissement à l’autre. D’autre part, ils sont désormais rattachés au Groupe ACCOR tout comme nous d’un point de vue professionnel. Néanmoins aucune réduction ne nous est jamais consentie. Alors nous les fréquentons de moins en moins, d'autant qu'ils n'offrent jamais de coupons et n'ont que le wifi payant.

1 commentaire:

  1. Nous utilisons toujours les Motel6 comme point de chute car connaissant les prix à l'avance ( Motel6 édite un "annuaire "de leurs locations ); Si on trouve mieux sur le trajet pour y arriver , on les bypasse...
    Confort acceptable, aseptisé et sans charme, prix moyen mais attention les week-ends ( vendredi et samedi soir ) pour le prix augmenté ! pas de petit dej... coffee only ( et non pas au lit... oups !).

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