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mercredi 1 février 2012

JOUR 12 – DE WILDT et UKUTULA


DE WILDT

Ce centre a ouvert ses portes en 1971 initialement prévu pour élever des espèces en voie de disparition dont le guépard, le guépard royal et le chien sauvage (dont la raréfaction faisait dégénérer la race) pour les réintroduire dans leur milieu naturel.

Sa deuxième vocation est de sensibiliser le public et surtout la jeune génération à la préservation des espèces.

Lors de notre passage, le centre accueillait une jeune femme venue étudier le comportement des guépards pour le zoo australien qui l’employait.

Le programme commence à 8 heures par la course des guépards. Chaque matin, trois guépards sont lâchés l’un après l’autre à la poursuite d’un leurre afin de nous démontrer leur incroyable capacité à rattraper une proie sur de courtes distances. (Uniquement le matin à 8 h).


En effet si le guépard peut atteindre 70 Km/h en 2 secondes seulement et 115 en 4, ce n’est pas un coureur de fond. Son cœur n’y résisterait pas.

On nous propose également de se faire photographier en compagnie d’un guépard (moyennant supplément – l’attrape touriste auquel nous ne nous prêtons pas).

Ensuite, trois heures dans un véhicule pour voir toutes sortes d’animaux derrière un grillage.

Le "King Sheetah" à gauche plus grand
avec ses taches plus étendues

Nous entrons néanmoins dans la « cage » des chiens sauvages, une fois restaurés...


...et des guépards pendant qu’on les nourrit.


Au cours de cette matinée nous apprendrons pourquoi le guépard se distingue des autres félins par ces deux grandes larmes de rimmel qui ajoutent quelque chose à sa beauté naturelle. Le guépard est un chasseur diurne contrairement aux autres. La nature lui a donné ces longues larmes noires pour éviter la réverbération du soleil sur le pelage autour de ses yeux. Des lunettes de soleil en quelque sorte...

Il existe un autre endroit pour voir et vivre avec des guépards en liberté, orphelins apprivoisés. C’est à Tshukudu aux portes du Parc National Kruger. C’est une expérience unique et très différente qu’a faite notre fille en novembre.


UKUTULA 



A une quarantaine de kilomètres du centre précédent en existe un autre qui lui prend soin des lions. Il est ouvert au public et à des bénévoles venus passer des vacances « autrement » en s’occupant de ces félins.

Ukutula est également un centre de recherches génétiques sur les lions blancs.

Si vous avez le choix pour l'interaction avec les lions, préférez le matin, les animaux sont plus actifs.

Nous faisons tout d’abord connaissance des « petits » de quelques semaines…

Jonathan aux prises avec trois fauves



… et des plus grands de quelques mois, plus turbulents encore bien qu’un peu amorphes à cette heure de la journée.


Après un délicieux goûter s’ensuit une visite des enclos où justement les fauves sont en train de goûter eux aussi…


… juste avant la sieste.



Puis nous partons marcher avec un couple de « grands » : Bianca, une lionne blanche et Makulu un mâle déjà impressionnant. 

Pour information, les enfants ne peuvent pas participer à la marche, ce qui mettrait tout le monde en danger. Pour nous les consignes sont strictes : rester groupés, ne pas s’accroupir, toujours faire face et ne pas courir.




La femelle entrait souvent à couvert dans le bush. Ne sachant plus où elle était je craignais toujours qu’elle nous prenne à revers. 




Qu’aurions-nous pu faire s’ils avaient décidé de nous attaquer ? Les deux soigneurs n’étaient pas armés, pas plus que nos deux accompagnateurs. Pas de problème pour le Centre, nous avions signé nos décharges de responsabilité !!!

A notre retour (au complet !) des bénévoles sont en train de donner le biberon…


… Et de faire faire le rot aux tout petits.


Emma, le guépard apprivoisé du centre est de bonne humeur aujourd'hui et ronronne sous nos caresses... et ici la photo est gratuite !


De même l’hyène tachetée apprécie les caresses.


Helga, bébé guépard apprend à grimper aux arbres.


Le gîte et le couvert sont remarquables. Et ce soir nous nous endormons avec de quoi peupler nos rêves...



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