JOUR 10 – SAFARI AU PILANESBERG

PILANESBERG NATIONAL PARK

Ce parc « malaria-free » se trouve situé à environ 200 km au nord-ouest de Johannesburg, tout près de Sun City, un complexe à la Disney.

Histoire :

Il y a 1.200 millions d’années, le Pilanesberg était un volcan de 7.000 mètres de haut rivalisant avec le Kilimandjaro. Avec l’érosion, il ne s’élève plus qu’à 700 m au-dessus des vallées.

Les premiers hommes y apparurent dès le milieu de l’Age de Pierre et s’y installèrent à l’Age de Fer. Beaucoup plus tard l’homme blanc vint y établir des fermes en conflit avec les autochtones qui devaient leur racheter leurs terres ancestrales pour y poursuivre l’élevage sinon travailler chez les fermiers Boers.

Dans les années 60, les fermiers furent expulsés par le Gouvernement et le Pilanesberg déclaré parc national en 1984.

On clôtura l’ensemble, y construisit des routes asphaltées pour circuler en plus des pistes,  des barrages pour retenir l’eau, et introduisit 6.000 bêtes de 22 espèces différentes dans un premier temps. On s’aperçut rapidement que pour instaurer un processus écologique il allait falloir ajouter aux autres déjà en place, des prédateurs tels des lions, des guépards et des chiens sauvages.

Actuellement les "Big Five" sont tous présents, même s’ils sont difficiles à voir au lors d’un court safari comme le nôtre.

Depuis notre arrivée à Jo’Burg, le temps est gris, plus frais et pluvieux et c’est sous une petite bruine que nous avisons nos premières antilopes, des impalas.

Suivront les zèbres et quantité d’autres espèces plus ou moins grosses.

 Grand koudou

Caméléon qui pour traverser la route en toute sécurité

 a abandonné sa tenue de camouflage

 Pintades

Girafes entrelacées

 Singes vervet

 Autruches et phacochère

 Chacal

 Gnous bleus

Tisserin à tête rousse

Le mâle construit des nids sans relâche. La femelle les détruits les uns après les autres jusqu'à ce qu'enfin elle en choisisse un, s'accouple et y pondre ses oeufs.

 Red Bishop, un oiseau "en peluche"

Le même, un coup recto, un coup verso

 Martins-pêcheurs

Voici comment ils attendrissent leurs prises pour pouvoir l'avaler.

Crododile

Springboks

Red Hartebeest

Dans la soirée, un spectacle insolite s’offre à nous. Dans un affut au bord d’un lac, nous observons un hippopotame cherchant pitance au fond de l’eau. Périodiquement il remonte chercher l’oxygène et souffle à la manière d’un mammifère marin.

Nous commençons à nous lasser quand l’animal change de comportement, il paraît s’agiter et ne plonge plus. Il a « entendu » - sans doute les vibrations – une famille d’éléphants s’approcher de « son » plan d’eau pour s’y désaltérer.

Il se montre hors de l’eau de plus en plus tentant d’attirer l’attention, râle carrément et jette de l’eau autour de lui pensant impressionner les pachydermes.

Rien n’y fait et le manège ne cesse qu’avec le départ des éléphants une fois le plein d’eau terminé.

Remarquez comment les petits sont encadrés au moment de la dispersion.

A la fin de la journée, à notre tableau de chasse photographique des « Big Five », il ne manque plus que lions, léopards et buffles. A part ces derniers, il faudrait se lever tôt pour voir les autres puisque ce sont des chasseurs nocturnes. Dans la journée, ils sont bien cachés dans les hautes herbes, assoupis, en train de digérer.

A Manyane, des sorties sont organisées avec des véhicules tout-terrain pour pister les animaux dans la brousse même… réservées à ceux qui n’ont pas mal au dos.