Aujourd’hui,
nous avons mis notre Polo au repos. Notre Germain aussi ! Non seulement le
loueur de voitures ne nous autorise pas à emprunter les pistes (numérotation
précédée d’un F comme fjall = montagne) avec une voiture à deux roues motrices,
mais nous avons jugé qu’il n’était pas souhaitable d’imposer plus de 7 heures
de conduite à notre chauffeur dans des conditions difficiles, avec passage de gués sans en connaître la
profondeur, ou pistes pas toujours en bon état où l’on ne peut
pas toujours se croiser.
Et
comme Landmannalaugar est LE site à ne pas rater, nous avons choisi un bus
d’excursion pour nous y rendre, à peine plus cher mais plus souple que le bus
de ligne. Le temps est couvert. Pour nous consoler nous dirons qu’au moins nous
ne risquons jamais d’être en contre-jour pour photographier !
Le
bus nous arrête pour des pauses photos près de cascades, de lacs de cratère,
avant d’arriver au camp qui sert de base à de longues randonnées de plusieurs
jours dans l’intérieur du pays.
En ce qui nous concerne, nous avons restreint
la nôtre aux deux heures de marche que l’horaire de notre bus nous impose.
L’endroit
est magique ! Il s’agit là encore d’un volcan dont la dernière éruption remonte
à l’an 1477. L 'activité
volcanique y a forgé des cratères rougeâtres, des montagnes de rhyolite,
des vallons et des champs de cendre qui côtoient des lacs d'un bleu profond.
Les
couleurs du paysage varient du noir au jaune pâle en passant par le rouge, le
vert et le bleu, la neige ajoutant une touche de blanc. Une palette
d’artiste !
C’est le Laugarhraun, la coulée de lave au centre du
site que nous parcourons. Par endroits, des traces d'obsidienne sont bien
visibles.
Au pied du Brennisteinsalda, très reconnaissable par son dôme aux
couleurs rouges et ses fumerolles, nous faisons demi-tour. Nous n’avons aucune
idée du chemin qui nous reste à parcourir parce que nous avons passé beaucoup
de temps à admirer les lieux et prendre des photos.
Au
pied du Laugarhraun, nous allons voir la rivière dont la température avoisine
les 40 degrés. Des baigneurs font trempette… Nous, couverts de nos doudounes,
nous contentons de les regarder !
Nous
passons par une autre piste pour le retour en bus avec quelques arrêts photos
aux cascades et lacs.
Les
impacts qu’on voit sur l’eau, ce n’est pas la pluie qui tombe mais les poissons
qui viennent gober en surface les moucherons dont nous sommes envahis. Ils nous
rentrent dans le nez, les oreilles, la bouche, le cou, les cheveux… et moi qui
ai oublié mon chapeau- moustiquaire à l'hôtel !
Sur cette piste, nous avons croisé de tout : des
autocars 4x4 et des véhicules tout terrain aux formes improbables, mais aussi
sans complexes, des véhicules surbaissés et des camping-cars à deux roues
motrices (français !). Elle n'est pas parfaite partout même si en ce début de
saison elle est encore en bon état, mais surtout elle comporte de nombreux gués
dont il est difficile d'estimer la profondeur. Ceux-ci semblent perplexes en
nous voyant traverser... passera-passera pas ?
Croisement difficile !
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