On se croirait en hiver !
Seljalandsfoss
:
Alimentée
par le glacier Eyjafjallajökull, la rivière tombe d’un surplomb permettant de
passer derrière le rideau d’eau. Douche assurée pour qui s’y risque !
Nous
passons tout près de l’Eyjafjallajökull. Après 187 ans d’inactivité, le volcan
qui « dormait » sous le glacier s’est soudain réveillé en mars 2010
pendant 6 mois. Responsable de la fermeture de l’espace aérien européen, il
cracha 200 millions de tonnes de cendres dont une grande quantité radioactive.
Avec le vent, il n’est pas rare qu’un nuage de poussière enveloppe la région,
rendant la circulation routière dangereuse et endommageant les carrosseries
automobiles et les pare-brises… d’où l’assurance complémentaire.
Skógafoss :
La rivière Skógá se jette des falaises et tombe
de 62 mètres en formant une belle
chute d'eau d’une largeur de 25
mètres .
L’Islande arbore de belles couleurs bleues cette saison,
celle des champs de lupins.
Solheimajökull :
Long
de 10 km
il constitue une langue glaciaire du Mýrdalsjökull. Il s'écoule vers le
sud donnant naissance à la Jökulsà, qui se jette dans l'océan Atlantique.
Pour
arriver jusqu’au site, nous quittons la route de ceinture n° 1 pour une très
mauvaise piste caillouteuse de 4
km . Nous n’en voyons pas la fin.
Voici un véhicule beaucoup plus approprié à la conduite ici !
Au
bout, une cafétéria nous accueille pour un en-cas avant notre randonnée
jusqu’au pied du glacier. Tout comme le reste de l’Islande, le glacier est
noir.
Nous nous contentons de regarder ceux qui s’aventurent plus loin bien
encadrés.
Le
chemin en sens inverse est tout aussi éprouvant.
Dyrhólaey et
Reynisfjara :
Outre
la beauté des lieux, ce sont les macareux que nous sommes venus voir nicher
dans les falaises. Encore une publicité mensongère. Bien que nous soyons en
pleine période de nidification, nous n’en voyons aucun !
Vik :
Nous
montons jusqu’à l’église pour la vue panoramique sur les Reynisdrangar, ces
rochers de lave aiguisés comme des couteaux dans l’océan.
Hörgsland,
Kirkjubæjarklaustur :
Quand
nous arrivons au confortable chalet que nous avons loué dans ce village au nom imprononçable, le ciel est menaçant.
Il semble bien fini le beau temps de nos premiers jours islandais.
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