Je vous ferai grâce des quelques trucs que nous avons mis en pratique. Ils sont d’un autre âge. Il me reste quelques photos et des souvenirs… un peu vagues quoique la photo s’avère un bon support pour raviver la mémoire !
Attention les cartes-itinéraires correspondent ici à une portion du voyage, non à une journée !
Comme l’année précédente. Nous roulons sans faire de tourisme jusqu’à notre port d’embarquement qui est cette fois : Frederikhavn au Danemark pour une traversée de 7 heures jusqu’à Larvik (sud de la Norvège) avec la Larvik Line.

Nous passons la nuit sur place.





Nous en consommerons de grandes quantités tout au long du voyage sans savoir qu’ils se nourrissent de la radioactivité du sol… et Tchernobyl, c’était il n'y a pas si longtemps !
Puis nous traversons le très sauvage Hardangervidda. C’est un immense plateau à l’altitude moyenne de 1.200 m. Il est actuellement le plus grand parc national de Norvège.




N’en voyant plus la fin sans rencontrer aucune ville, alors bien qu’il ne fasse pas franchement sombre sous ces latitudes au mois d’août, nous préférons stopper là pour la nuit plutôt qu’errer à la recherche incertaine d’un autre lieu où dormir. Ce ne fut pas très reposant à cause d’un trafic aussi incroyable qu'intense.






En 1987 les routes souvent au bord du vide sont incroyablement étroites pour un véhicule comme le nôtre mais les Norvégiens habitués aux touristes, nous facilitent la manœuvre. Les bus, les camions iront même jusqu’à reculer pour nous permettre de nous engager sur des voies qui souvent font moins de 4 mètres de large.
Les eaux-miroirs du fjord réfléchissent la montagne.












Comme tous les jours, Germain sort la canne à pêche et nous ramène de quoi assurer le repas de ce soir. Durant ce séjour, nous ne mangeons pratiquement rien d’autre que le poisson de nos pêches (Virginie montre déjà de grandes aptitudes en la matière) de champignons, de myrtilles et de framboises ramassés dans les forêts.
En quittant Kristiansund, le soir, sur l’île de Kvalvag, en attendant le prochain bac, Germain va nettoyer son poisson au bord du fjord pendant que je cueille des framboises avec Virginie. A proximité il y a une unique maison isolée. Les baies sont d’une grosseur extraordinaire par rapport à celles précédemment ramassées. Alors quand le propriétaire s’approche, j’en viens à douter de l’origine des fruits. Serai-je sur son terrain ? Non, pas du tout, il me propose juste de venir chez lui cueillir aussi cassis et groseilles !
Il appelle son épouse et la conversation se poursuit dans la seule langue que nous ayons en commun : l’allemand. Je finirai par apprendre qu’elle est polonaise et lui allemand de l’est, tous deux immigrés en Norvège.
Ils nous invitent à prendre une douche chez eux… sentirions-nous mauvais ?!!! A dîner, et finalement à dormir. Trois jours après, nous sommes toujours là !
Ils nous invitent à prendre une douche chez eux… sentirions-nous mauvais ?!!! A dîner, et finalement à dormir. Trois jours après, nous sommes toujours là !
Après ballades, parties de pêches en barque de jour comme de nuit et longues discussions sur nos modes de vie respectifs, nous repartons couverts de cadeaux.
Ces trois jours enrichissants ont freiné la poursuite de notre voyage vers Tronheim et c’est directement que nous reprenons notre route vers le sud. Un ferry nous attend...

Bien que cette ville soit jumelée avec Autrans dans les Alpes, ici on n’a jamais entendu parler de ce village du Vercors ! Explication m’en sera donnée plus tard, le jumelage n’a jamais été actif.
Avant de regagner Larvik, nous nous arrêtons pour une nouvelle visite d’Oslo.
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