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dimanche 18 mai 2008

LE SUD - VICKSBURG-BATON ROUGE – JOUR 5 : 325 Km



PORT GIBSON
La rue des églises.






Le vieil homme qui tient l’unique station service à côté du parking où nous avons laissé la voiture, vient nous trouver pour nous faire un cadeau : sous chemise plastique, la reproduction d’une photo ancienne sur papier glacé, des ruines de la Plantation Windsor, avec au dos un feuillet expliquant l’histoire de cette belle demeure.

Epargnée par les Nordistes durant la Guerre de Sécession, elle disparut dans les flammes d’un incendie causé par un inconscient qui laissa un cigare allumé posé sur la balustrade de la galerie de l’étage. Ce n’est pas de chance !

Elle n’est pas indiqué sur les cartes classiques, ni fléchée en ville. En demandant, elle est facile à trouver après quelques kilomètres. 

Voici ce qu'il en reste ...




Après la visite du site, nous sommes revenus sur nos pas, mais en poursuivant nous aurions certainement retrouvé la Natchez Trace.

MOUNT LOCUST
C’était une sorte de relais de poste construit dans les années 1780 sur la Natchez Trace, une ancienne route qui allait de Natchez, Mississippi, au Tennessee. La « Trace » était une importante voie de transport aux 18ème et début 19ème siècles. Mount Locust est situé à environ 15 kilomètres de la ville de Natchez. Après son introduction dans la région, le domaine a été transformé en plantation de coton.





NATCHEZ
Nous nous arrêtons au « Tourist Information » avant de franchir le Mississippi. C’est là qu’on règle la visite des demeures « ante bellum »* de Natchez.

*Définition : qui appartient à la période qui précède une guerre. Ici il s’agit bien sûr de la Guerre de Sécession.


Nous les imaginons toutes plus ou moins identiques, alors notre choix se porte sur celle qui offre la vue sur le fleuve : The Briars, désormais Ramada Inn.












Pour vous donner l’envie d’y séjourner ...

Nous entrons en Louisiane.


ST-FRANCISVILLE
Un voyage en Louisiane plonge le visiteur dans le faste de la période « ante bellum » . Sur les traces des très riches planteurs de canne à sucre et de coton des années 1850, on découvre l’histoire mouvementée de cet état du « Vieux Sud », le commerce triangulaire et la vie quotidienne dans les plantations.

Le long de la Great River Road, au bord du Mississippi, se dressent les plantations qui font la fierté de la Louisiane.

Parmi les plus célèbres, voici Rosedown.
Elle se situe un peu en dehors de St-Francisville. De style grec, elle apparaît au bout d’une immense allée de chênes.



Ces magnifiques jardins à la française sont dus à une main-d'œuvre esclave africaine.


Le recensement de 1860 indiquait que 145 esclaves vivaient dans 25 cases sur la plantation. Des fouilles archéologiques sont encore en cours pour en savoir plus sur la vie des Afro-Américains qui vivaient ici.


C’est l’une des demeures les mieux conservées de l’état, richement décorée de meubles importés du Nord et d’Europe.












On retrouve sa description dans les romans de Maurice Denuzière, dans sa série consacrée à la Louisiane.
On s’attendrait à voir entrer une belle dame en robe à volants et crinoline, héroïne de ses fictions magnifiquement documentées sur le plan historique.

Nuit moins classe mais plus classique au DAYS INN de Baton Rouge.

1 commentaire:

  1. Nous n'avions pas fait la visite de ces riches demeures... maintenant c'est fait; merci !

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