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dimanche 18 mai 2008

LE SUD - HOUSTON–HAMMOND – JOUR 13 : 550 Km

Ce matin, les nouvelles sont mauvaises. Le Texas (un état grand comme la France) est ravagé par de puissantes tornades qui surgissent un peu partout. Les dégâts sont considérables. En Louisiane, également. Virginie qui est arrivée maintenant en France suit l’évolution sur Internet et nous renseigne via sms. Elle est plus angoissée que nous. Parce qu’ici tout est calme. Mais qu’en est-il ailleurs ?

Je me rends compte d’une chose c’est que si les cyclones naissent sur les mers et les océans pour dévaster les côtes mais mourir sur les terres, les tornades elles, frappent plutôt l’intérieur. Alors en restant sur les côtes nous sommes en relative sécurité. Mais nous allons rester là combien de temps ? Nous prenons chaque jour un peu plus de retard sur notre itinéraire et ne voulons pas non plus nous jeter dans la gueule du lion (on dit qu’une tornade en passant fait le bruit du rugissement d’un lion)

Le mois de mai semblait être le meilleur moment pour visiter la Louisiane, mais la pire saison pour fréquenter le centre, j’aurai dû y penser avant ! Nous avons tout le temps de revenir aux Etats-Unis alors nous décidons de jouer la prudence. Nous rentrerons sur Atlanta pour renouveler le contrat de location si la banque a bien voulu renouveler notre crédit, et reprendrons la boucle dans les Appalaches.

Sur la route qui nous a conduit de Louisiane au Texas, les villes sont en alerte météo. Pas question de l’emprunter. J’avais raison le meilleur chemin est celui qui longe les côtes tant que nous le pouvons, mais il faut gagner du temps. Il ne faut pas arriver trop tôt sur les routes de l’intérieur sous peine de nous retrouver au cœur de la tourmente.


GALVESTON



C’est ainsi que nous allons patienter à Galveston, avant d’aller prendre ce drôle de ferry (gratuit) qui nous amène sur une route de bord de mer plus à l’est, dans notre direction.




Cela nous rallonge, mais nous nous sentons plus en sécurité.


Ici on ne sait pas trop si les maisons sont sur pilotis afin de permettre à ses occupants de voir l’océan, ou de s’en préserver.

Cette fois il n’y a plus de route de bord de mer et quand nous arrivons en Louisiane après la tourmente, sur l’autoroute, ce ne sont que débris de toutes sortes, arbres hachés menus et les abords sont inondés.



Les Américains vivent dans des conditions climatiques et géologiques difficiles, mais ils sont fatalistes. Ils ont hérité de leurs ancêtres cet esprit, cette vie de pionnier avec toutes ses difficultés et sont toujours prêts à braver les éléments sans faillir.

Nuit à l’hôtel Colonial Inn de Hammond.




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