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dimanche 18 mai 2008

LE SUD - NEW ORLEANS–NEW IBERIA - JOUR 8 : 320 Km

Nous sommes toujours sur la route des plantations.

LA VACHERIE

Oak Alley ressemblant aux précédentes et particulièrement à Rosedown, au bout de son allée de chênes comme son nom l’indique, nous n’en prenons que cette photo de l’extérieur.

Tout à côté, voici la Plantation St-Joseph.


Laura Plantation

Nous avons choisi de visiter aujourd’hui la Plantation créole Laura parce que différente des autres.

Avec quelques visiteurs, nous nous présentons à l’heure indiquée sur les brochures distribuée dans les hôtels de la région : 9:00, pour découvrir que le panneau à l’entrée indique 9:30. Pas grave, sauf que l’heure officielle d’ouverture est… 10:00 ! Les Américains prennent ça du bon côté, nous en bons Français, nous râlons !!!

Pour info, la visite en français est à 11 h mais pour qui ne veut pas attendre (nous !), il est possible de suivre à l'aide d'un livret racontant page par page l’histoire gratinée de cette famille de colons français venue planter le coton en Louisiane.

A l’époque, on ne faisait pas dans la dentelle, principalement la marâtre, grand’mère de Laura, celle qu’on voit ici en photo, enturbannée avec son gros nez.

L’histoire de cette famille nous est racontée d’après le journal intime de Laura qu’on peut se procurer aussi dans notre langue à la boutique de la Plantation.

Voici la Plantation. Elle est différente de par ses couleurs vives, de par ses portes-fenêtres toutes ouvertes sur la galerie à balustres.

C’est de la belle ouvrage, chaque pièce est marquée pour être montée, démontée, remontée... sans clous, uniquement chevillée.


L’intérieur est sobre et un peu austère comme l’avare aïeule de Laura.

Son bureau donne sur la chambre à coucher… pour accélérer la signature des contrats pendant que le Christ veille sur le bon déroulement des « affaires ».

A l’extérieur nous visitons une maison d’esclaves.

Si Laura semble avoir bien traité cette main d’œuvre gratuite, sa grand’mère ne s’embarrassait pas de scrupules. Pour économiser sur l’achat de ses esclaves, elle choisissait quelques couples vigoureux et les faisait… se reproduire !


NEW IBERIA

Avery Island


A l’origine, nous voulions dormir à Houma après avoir fait une balade en bateau sur un bayou. Mais partout où nous nous rendons, les eaux trop hautes en cette saison, ne permettent pas cette excursion touristique.
Alors frustrés de crocodiles, nous décidons de pousser vers Morgan City où les professionnels du coin nous disent tous la même chose.
Nous continuons donc jusqu’à Avery Island près de New Iberia.

Nous sommes sur les terres de Tabasco, la petite bouteille de condiment pimenté.
Avant de traverser le pont qui mène sur l’île, ne vous avisez pas de stationner ne serait-ce qu’un instant pour prendre une photo des bateaux. Dans la cahute tout proche, un (plutôt une) cerbère va vous tomber dessus et vous faire dégager manu militari.

Avery Island est un très bel endroit où la nature est un peu moins nature, mais très bien ordonnée, permettant de parcourir ces lieux humides en auto. Des écharpes de mousse espagnole décorent ses chênes.


Et nous rencontrons nos premiers cro-crodiles !

En fait en Louisiane ce sont surtout des alligators. Mais quelle est la différence ? Le crocodile a le museau plus fin, plus allongé que son cousin l’alligator et lorsqu'il a la gueule fermée, les deux canines du maxillaire inférieur sont apparentes.
Je n'ai pas été vérifier la marque de ceux-ci !

Et puis ça ressemble aux paysages des bayous. On s’en contentera à défaut d’un vrai safari.



Nous passons la nuit à New Iberia.
Je n’ai pas de coupons et il n’y a que des hôtels de grandes chaînes. Il est déjà tard, on ne trouve rien sinon un boui-boui infâme pour 50 $ la nuit (sans les taxes !)
Il rôde une telle faune dans son parking que nous ne fermons pas l’œil nous attendant à ne pas retrouver notre voiture le lendemain matin !


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