Nombre total de pages vues

dimanche 18 mai 2008

LE SUD - BATON ROUGE-NEW ORLEANS - JOUR 6 : 300 Km


BATON ROUGE




Les Capitoles

Ici l’ancien, construit en 1847 dans le style néo-gothique par un architecte New-Yorkais influencé sans doute par les récits de Walter Scott (vous souvenez-vous de Roger Moore incarnant le Chevalier Ivanhoe dans une série télé ? 1959, c'était hier !)

Issue de la mégalomanie de Huey Long, gouverneur de Louisiane, le nouveau capitole construit en 1939-1932, en pleine période de crise, avec ses 135 mètres et ses 34 étages est le plus élevé des Etats-Unis. Ce gratte-ciel dominant le Mississippi est visible à 50 Km à la ronde. Fait de béton, de marbre, de bronze et de pierre taillée, il traduit le goût du faste et du gigantisme commun aux dictateurs qui entendent marquer leur passage d’inoubliables empreintes.

Sur chacune de ses marches, sont gravés le nom d’un état et sa date d’entrée dans l’Union. Je ne les ai pas comptées, mais je suppose qu’il n’y a que 48 marches puisque l’Alaska, et Hawaii ne furent admises qu’en 1959.

Derrière la porte à tambour vitrée, le hall est revêtu de dalles en lave du Vésuve polies par des artisans napolitains.

Sur une plaque de bronze figure l’état tel un seau.

Le Sieur de Bienville, fondateur de la Louisiane, veille sur la majesté des lieux.

C’est près de cet ascenseur que fut assassiné Huey Long. Il paraît qu’on y voit encore la trace des balles tirées par son meurtrier. Mais ça, je ne l’ai su qu’après en relisant « L’Adieu au Sud ».

Nous ne nous attendions pas à un tel faste. Notre visite était motivée par la vue de la région depuis la plate-forme panoramique, au 27ème étage.
Un ascenseur nous y conduit gratuitement après une fouille en règle, pour découvrir…


… un paysage très plat.
Pas étonnant qu’on puisse voir le Capitole d’aussi loin !




Rural life museum
C’est une sorte d’éco-musée où l'on a reconstitué une ancienne plantation de canne à sucre, avec plus de 20 bâtiments authentiques montrant les activités principales de la vie dans les plantations du dix-neuvième siècle : cuisine, cases d'esclaves, infirmerie, école, chaudron à raffiner le sucre, etc.



Certains illustrent la culture de la Louisiane, parmi lesquels une église (et son cimetière) …


… une maison acadienne, au confort rudimentaire ...



… avec sa cabane au fond du jardin, voisinant avec le clapier.


On y trouve des machines d’un autre temps (j’ai repérée une caisse enregistreuse comme celles de la pharmacie de mon enfance)…




…Et même un corbillard d’une époque révolue.

Nottoway Plantation
On n’échappera pas à la visite guidée avec une foule de détails dont on n’aura ni compris, ni retenu grand chose.
Contrairement à ce que disent les brochures, le guide ne reçoit pas en tenue d'époque.










On l’a surnommé « The White Castle », vous aurez compris pourquoi.

Sur l’une de ces photos, on peut voir une cage à oiseaux blanche et bleue. J’en ai expliqué la provenance à notre jeune guide étonnée. Et lors de la visite suivante, je l’ai entendu répéter avec fierté que cette cage venait tout droit de Sidi Bou Saïd... sans même avoir vérifié !

Le prix de sa visite, l'hôtellerie et la restauration (on peut y séjourner) ne suffisent pas à l’entretien de la propriété semble-t-il.


Les jardins à la française et la proximité du fleuve, procure à cette demeure, un peu de fraîcheur.
NEW-ORLEANS
Malgré le détour, nous décidons d’entrer dans la Nouvelle-Orléans par le nord, en traversant le Lac Pontchartrain.
Après le passage de Katrina, le pont fut fermé… enfin ce qu’il en restait. Le voici reconstruit depuis peu, il est à péage et pour 3 dollars vous roulez 39 Km sur l’eau.

J’ai repéré un hôtel assez central (avec parking gratuit et coupons !), près d’une ligne de tram, pour nous permettre de visiter la Nouvelle-Orléans en toute quiétude. Il est situé dans une ancienne demeure de l’Avenue Prytania, entre le Garden District et le French Quarter.



Pas de clim, et à l’étage de ce duplex, il fait très chaud. Nous ne sommes qu’en mai, que dire de l’été…

L’avenue St-Charles est à deux pas, et le vieux tram (nommé Désir ?) nous amène en ville pour un premier repérage.


En ville, tout nous rappelle que dans un passé pas si lointain, nous régnions ici en maîtres.


Il y a des marchands de hot dog comme celui-ci à tous les coins de rue.


Rue St-Louis, rue Bourbon…
C’est surtout dans la rue Bourbon et dans la rue Royale, rendues aux piétons, que tout se passe le soir …

C’est aussi le point de départ des fameux « Ghost Tours », comme il en existe beaucoup dans les états du sud… si le cœur vous en dit :
Nous finissons la soirée par un dîner (écrevisses sauce cajun très "hot") à la terrasse du restaurant du French Market en écoutant un orchestre de jazz.



1 commentaire:

  1. Dis-nous en plus sur l'histoire de cette cage... pourquoi est-elle aussi particulière et reconnaissable ?

    RépondreSupprimer

si vous n'êtes pas hébergé(e)s par BlogSpot, Blogger ou autre blog chez Google, je n'ai aucun moyen de vous identifier donc de vous répondre directement (je ne reçois pas mention de votre adresse mail perso)

Si vous me posez une question sous forme de commentaire,
vous trouverez ma réponse également sous forme de commentaire sur le même message.

A vous d'y revenir. N'hésitez pas, vous êtes les bienvenu(e)s !