Cette année, notre choix s’est porté sur l’état le plus grand, le plus sauvage et le plus inhospitalier des USA : LA DERNIERE FRONTIERE, autrement dit l’ALASKA, synonyme de Ruée vers l’Or, de glaciers grandioses, de faune incroyable et d’amérindiens apparentés aux Inuits pour certains.
Vendu par les Russes aux Américains en 1867, il fut le 49ème état entré dans l’Union en 1959 seulement. Il est le plus étendu de tous, grand comme 3 fois la France pour seulement 684.000 habitants !
Ce n’est pas le voyage «sac-à-dos» comme je les affectionne en général. Nous allons en Alaska, état pauvre en infrastructure routière et hôtelière, nous sommes au mois d’août et la vie y est plus chère qu’ailleurs. Donc pas d’improvisation. Tout a été prévu (ou presque) et réservé depuis la France.
Comme souvent, nous arrivons la veille à CDG pour y passer la nuit.
Ce samedi de week-end du 15 août, notre A340 part plein comme un oeuf, avec un peu de retard. Nous sommes en France, le pays des grèves !
A Paris ce matin, il fait à peine 13°. Nous arrivons à Seattle une heure et demie plus tard - plus 9 heures de décalage horaire tout de même ! - sous une chaleur écrasante : 90° F, soit 34° C. Le ciel est bleu depuis quelques jours et pour toute la semaine à venir avec des températures prévues encore à la hausse.
Seattle, surnommée la "Rainy City" n'a jamais aussi mal porté son nom. En tous cas, à chacun de nos passages, il fait beau, mais encore jamais aussi chaud.
A l’atterrissage et depuis l’aéroport, le Mt Rainier s’impose, majestueux. Volcan monstrueux de par sa haute taille et son sommet couvert de neige, isolé des montagnes alentour, il ne m’a jamais paru être aussi proche. Aujourd’hui, je prends vraiment conscience du danger et de la menace qu'il fait planer sur les grandes villes proches.
Nous appelons la navette du SEATAC INN, motel pas franchement luxueux, dont la literie est néanmoins impeccable, et le moins cher du coin où nous avons déjà nos habitudes. Tenu par des Indiens (de l'Inde), il est facile de marchander le prix des chambres.
Nous nous changeons pour une "ballade" en ville. Virginie qui nous accompagne cette année ne connaît pas Seattle.
Depuis notre dernier séjour dans le Nord-Ouest en 2008, la voie ferrée en construction à l'aéroport fonctionne désormais pour le relier à la ville (à peine plus vite que le bus mais avec une fréquence plus intéressante)
Le train emprunte dans le centre le même tunnel routier réservé aux seuls transports en commun et tout comme dans les bus, il y a de quoi déposer son vélo. C'est un moyen de transport très prisé des habitants ici où la nature environnante vous appelle dès la sortie du boulot.
La ville est déserte ce week-end d'août, exceptés les touristes, les rues sont vides.
PIONNEER SQUARE
Nous envisagions admirer le panorama sur le Puget Sound, la ville et jusqu'au Mt Rainier depuis la Columbia Tower, malheureusement, l'immeuble est fermé pour cause d'inactivité le week-end. Seule la Smith Tower à proximité, moins haute et située plus bas permet de monter sur sa plate-forme d'observation au 34ème étage. Le prix est de 7,50 usd contre 3 à la Columbia Tower et la vue n'est pas aussi intéressante. On ne voit la Needle qu'encastrée entre deux bâtiments.
Du coup il vaut mieux payer un peu plus et monter sur la Needle, mais elle ne sera pas sur la photo !
Nous profitons d'être dans le quartier pour aller saluer celui qui a donné le nom à la ville, le chef indien Sealth et découvrir les 4 totems d’Occidental Park que nous n’avions pas vus la fois précédente.
LES SAUMONS VOLANTS DE PIKE MARKET
J’avais lu quelque part que la section poissons de ce marché était une attraction à part entière. Pourtant, lors de notre précédente visite, nous avions trouvé les lieux très calmes. L’étal regorgeait de bestioles de toutes sortes, et c’est principalement les crustacés qui avaient attiré mon attention pour quelques photos.