Cet arrêt à West Palm Beach était destiné à faire connaissance avec l’Hippocrates Institute, où j’ai l’intention de séjourner l’hiver prochain pour me refaire une santé.Nous le visitons ce matin.
Ses bungalows sont posés dans un écrin de végétation tropicale… où la température frise encore 0° ce matin … 
Ce qui explique la désaffection pour sa piscine !
Nous regagnons Miami et faisons le plein de carburant une dernière fois
pendant que ce camping-car occupe lui-même deux pompes. Sa voiture est remorquée derrière comme on le voit souvent aux USA et au Canada (on la distingue à peine, dissimulée par celle en premier plan) Pendant qu’il tracte son auto s’il en économise le carburant, je doute qu'il épargne les pneus !
Nous voici à l’aéroport. Mieux vaut arriver tôt si l’on veut s’asseoir l’heure et demie qui nous sépare encore de l’embarquement. Les salles sont minuscules.
Nous jetons un dernier coup d’œil sur Miami, avant d’embarquer dans la grosse bête au nez collé derrière la vitre.
La nuit tombe sur la Floride. Adieu ! 
Et pendant les quelques rares minutes pendant lesquelles nous réussissons à nous assoupir, nous nous prenons à rêver à de succulents mets arrosés de bons vins... le cauchemar étant de retrouver à l'arrivée l'un de ces horribles et écœurants desserts riches en sucre et en colorants !
Et le lendemain matin, 27 jours après notre départ, nous retrouvons la neige et le froid à Paris et bientôt sur toute la France.
En conclusion, ce 3ème voyage en Floride m’a réconciliée avec cet état.
En conclusion, ce 3ème voyage en Floride m’a réconciliée avec cet état.
En 1991, je n’en avais vu qu’Orlando. J’y allais pour partager de bons moments avec ma famille dans ses parcs d’attractions et il n’y avait aucune raison d’être déçue.
Mais la première fois en 1982, je n’avais aimé ni les Everglades, ni les Keys, ni le reste du pays que je trouvais plat et monotone du sud au nord.
Peut-être qu’avec l’âge on s’assagit ; on devient capable de trouver de la beauté même dans le vide...
Cette année, j’ai aimé cet état sans doute parce que je n’ai pas tenté de le comparer à d’autres que j’adore. Pour aimer la Floride, il faut prendre le temps, et savoir regarder sa nature sauvage.
Qu’on l’apprécie ou non, la Floride est unique !
Qu’on l’apprécie ou non, la Floride est unique !
Merci Françoise pour ce nouveau sublime et instructif carnet de voyage. La Floride est la première destination des Québécois et j'avoue qu'elle ne me séduit pas sinon pour la curiosité des Everglades et des Kays...Mais sans doute qu'un jour j'irai dans le Sud comme on dit ici pour me rendre compte par moi-même...
RépondreSupprimerQuand on me demande conseil pour les USA, je dis qu'il faut commencer par la Floride... car aprés, les autres états paraîtront grandioses... ce que je reproche à la Floride, c'est le manque d'espace, pas de recul pour contempler... rouler là-bas, c'est ennuyeux... mais bon, c'est pas si mal quand même, c'est là que l'on s'est marié... Daytona, 04/07
RépondreSupprimerCe que tu dis de la Floride en matière d'espace, de conduite, etc. est valable pour tout l'est à mon avis et plus tu te rapproches des grandes villes plus tu le ressens. Il suffit de regarder une carte routière US pour se rendre compte que tout le réseau est concentré sur l'est, et même le
RépondreSupprimernord-est. Conduire du côté de New-York (je ne parle même pas de la ville !) ou de Washington, est un enfer !!! La dernière fois (en 1995) comme on avait pris la précaution d'atterrir à Newark pour éviter d'avoir à traverser NYC alors qu'on allait vers la Pennsylvanie, on a voulu louer la voiture dès l'arrivée et commencer à rouler malgré la fatigue du voyage ... on ne le refera plus !
Pour ce qui est de la conduite en Floride, je trouve que ça s'est amélioré ... ou c'est nous qui avons vieilli ! En 1982, je trouvais que parmi ceux que nous avions visités, c'était l'état où les gens conduisaient le plus
mal. J'avais mis ça sur le compte de la concentration de retraités qui y vivent et conduisent comme des vieux !