Nombre total de pages vues

mercredi 10 septembre 2008

NORD OUEST - JOUR 8 – 195 Km – KALISPELL-BROWNING



GLACIER NATIONAL PARK

Nous entrons dans le parc par West Glacier et suivons la route principale appelée « Going-to-the-Sun Road » jusqu’à St-Mary.


Mc Donald Lake




Avalanche Creek
Nous avons le choix entre rester dans notre voiture ou la laisser au parking pour emprunter ces transports en commun d'un autre temps.

Le temps est plutôt frais à cette altitude et il neigera même quelques flocons.

Au col, les rangers proposent une exposition sur la faune et la flore.

Logan Pass

A l’extérieur, c’est toujours l’occasion de sympathiques rencontres ...

Ou d’autres, nettement moins !


Après notre pique-nique expédié à la hâte parce que sur le territoire du terrible grizzly, nous continuons notre exploration du parc.



Indian Paintbrush

Nous sortons par St-Mary. Il est l’heure de trouver un hébergement.


BROWNING

Ce soir, nous dormons dans une ville de la réserve, administrée par les Indiens de la Nation Blackfeet.



Ces wigwams ne sont plus là que pour le folklore. Il y a longtemps que les Indiens sont sédentarisés. Ils vivent dans la réserve qui leur a été attribuée, dans des habitations en dur, élèvent du bétail et exploitent des casinos. Browning ne ressemble à aucune ville aisée de l’Ouest, mais ces indiens ne semblent pas aussi miséreux que leurs frères des pueblos d’Arizona ou du Nouveau-Mexique. Mais on sent la rancœur justifiée laissée par les siècles passés. L’accueil est loin d’être chaleureux.


Nous jetons notre dévolu sur le dernier motel du village tenu par un indien Blackfeet qui a trop forcé sur le Coca Cola et la mal-bouffe. Coincé dans son fauteuil devant la télé, il a du mal à se déplacer et l’on sent tout de suite que l’on dérange. On paye une somme colossale pour une chambre sale et mal entretenue où une seule ampoule sur cinq fonctionne et le chauffage est H.S. Ici il fait froid, il neigeait même cet après-midi, nous reste plus qu’à grelotter sous une mince couverture d’une propreté douteuse.
Après avoir joué les cow-Boys à Winthrop, nous voulions faire les Indiens à Browning. Cela nous apprendra à vouloir de l’exotisme !
Le restaurant attenant est fermé, le gérant nous indique un boui-boui tout près où l’on nous sert un repas copieux-dégueux !


Je m’endors ce soir déçue par l’accueil frileux de ces indiens, dû sans doute au nouveau mode de vie dans lequel on les a confinés. Elle en prend un rude coup l’image que je me faisais du « brave », volontaire, bronzé et musclé, de sa sagesse et de sa spiritualité. Ici, ils sont gras, mous, nonchalants et « jemenfoutistes »…
S’ils sont un minimum heureux comme ça, ils ont sans doute raison. C’est peut-être ça la sagesse. Mais quel contraste avec l’autre Amérique, toujours en ébullition !

2 commentaires:

  1. En effet on ne se sentait pas trop les bienvenus en territoire Blackfeet, je peux parfaitement comprendre cette rancoeur, mais je trouve qu'ils se sont trop éloignés de leurs racines. Leurs ancetres doivent "se retourner dans leur tombe" de voir ce que sont devenus leurs descendants... Je ne pense pas qu'ils approuveraient également leurs casinos qui fleurissent partout en réserve indienne.
    Nous avons été assez chanceux au niveau de notre hébergement. Nous avions réservé une chambre au Duck lake lodge à Babb (http://www.ducklakelodge.com/). Et c'était très confortable, meme si un peu bruyant de part des arrivées tardives, notre chambre se situait juste au dessus de l'entrée. Nous y avons passé 2 nuits. Les propriétaires n'étaient pas Blackfeet, mais les employés si.

    RépondreSupprimer
  2. Merci Adeline pour ton ressenti qui rejoint bien ce que j'en pense. Quand on lit le journal de L'expédition Lewis et Clark, on comprend que ce ne sont pas des marrants les Blackfeet !
    http://la-bricole-globe-trotter.blogspot.fr/2010/02/les-rencontres-indiennes-de-lewis-et.html

    RépondreSupprimer

si vous n'êtes pas hébergé(e)s par BlogSpot, Blogger ou autre blog chez Google, je n'ai aucun moyen de vous identifier donc de vous répondre directement (je ne reçois pas mention de votre adresse mail perso)

Si vous me posez une question sous forme de commentaire,
vous trouverez ma réponse également sous forme de commentaire sur le même message.

A vous d'y revenir. N'hésitez pas, vous êtes les bienvenu(e)s !